Hier, c’était la fête des morts mais aux Salines en Martinique, c’était la fête des vivants. Maillots de bain, string, paréos, tous étaient parés au retour à la normal. Pas de masques. Sauf ceux et celles qui avaient des tubas et s’étaient rasé-es les aisseilles. Tempête de ciel bleu et pas de vagues. Une mer d’huile. Solaire. Une bonne dose de paradis pour pas un radis. En bon dard et en tout cas car la vie belle. Et j’ai crié, crié : « Salines ! », pour qu’elle revienne. Et j’ai nagé, nagé, oh ! j’avais trop de veine.