Une pétition en Jamaïque soutenait que Fray souffre de schizophrénie paranoïde et plaidait en faveur d’une incarcération dans un hôpital psychiatrique. Son avocat a laissé entendre qu’il portera la cause en appel.
Jointe à Halifax, une Canadienne qui se trouvait à bord du vol 918, Brenda Grenier, estime que la peine est proportionnelle au crime. « Il aurait pu mettre la vie de beaucoup de gens en danger. Je sais que j’ai pensé pour un moment que nous allions tous mourir. »
Le 19 avril, Fray, armé d’un pistolet de calibre .38, a déjoué les mesures de sécurité à l’aéroport international Sangster de Montego Bay, en Jamaïque, et est monté à bord d’un Boeing 737 de Canjet pendant l’embarquement. Le vol 918, parti d’Halifax, en Nouvelle-Écosse, se préparait à s’envoler en direction de sa destination finale, Santa Clara, à Cuba.
Un coup de feu avait été tiré sur la passerelle d’embarquement, mais personne n’avait été blessé. Après de longues négociations qui ont duré environ 6 heures, le forcené, qui exigeait d’être transporté à l’extérieur de l’île, a libéré tous les otages, à l’exception de six membres d’équipage. Il a finalement été maîtrisé par une escouade antiterroriste qui avait réussi à s’infiltrer dans l’appareil.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Presse canadienne