Ce vendredi 27 décembre 1847…la commune du François offrait une nouvelle page du VIVRE ENSEMBLE à la Martinique. Sa belle église catholique venait de recevoir un mariage des derniers maîtres de l’île chère à Émia Eriasec.
La mariée et l’élu de son coeur , heureux comme des bokits au sucre de canne du Galion, étaient sur le parvis quand, des mawon sortant des mornes se mirent à hurler un chant qui claquait comme un fouet fourni par Antoine Crozat. « Tjè nou blendé…Tjè nou blendé… ». Une invitée du Cap-est ne pu s’empêcher de lancer un : « Ils font chier ces crevards ». Mais les fauteurs de trouble, majoritairement des femmes en résistance, n’arrêtaient pas de déclamer l’actuel désordre sociétal qui gangrène durablement l’île. C’est beau le vivre ensemble. En bon dard et en tout cas car l’avenir noue le …dira.
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