Bondamanjak

5 février, un an et après ?

Ce 5 février 2010 avait débuté comme une jour gras. Le groupe wouélélé Band avait motivé un vidé en pyjama à Fort-de-France. La radio RCI suppot de l’éveil des inconsciances conscientes avait une fois de plus surfé sur la motivation dédié au farniente.  » A boléwo pa lévé lanmen si krapo » et « RCI sé lavi sé pa lanmô » pouvait-on entre dans les rues et sur les ondes. Eh oui c’était le cadeau mesquin offert à ceux et celles qui avaient remis les tee-shirt rouges du 5 février 2009. Dans une Martinique qui prépare activement les salons ivres d’ hédonisme du carnaval, les acteurs de la contestation n’avaient pas le bon rôle.
Aussi, ils étaient près d’un millier à prendre le départ d’un défilé pourpre dans les rues du Lamentin. mais tous ces gens sont conscients que l’hisotire n’a aucune envie d’un bis repetita…
Le peuple n’a plus faim. Il a simplement envie de se vider dans les vidé. Ainsi cette fois, histoire ne va pas rimer avec exutoire…Tiens ça me rappelle le nom d’une page  sur Facebook : « Je n’ai pas choisi
d’être martiniquais, j’ai juste eu de la chance ».
Une page qui compte 12 874 membres soit 12 fois plus que la manifestation du jour. Sans commentaire mais comment taire ?