Bondamanjak

Jeudi 26 juin 2014 : une journée au Brésil

Cette coupe du monde est de très haut niveau. Du beau jeu, des buts, quelques fautes d’arbitrage pour chauffer la passion et alimenter les discussions. Elle consacre surtout la domination des équipes d’Amérique centrale qui qualifient 3 de leurs 4 représentants (Mexique, Costa Rica, USA moins Honduras) et du Sud avec 5 des 6 nations qui passent en 8èmes (Chili, Brésil, Uruguay, Colombie, Argentine, moins Equateur).

Dans le même temps, l’Europe de l’UEFA est laminée puisque seulement 6 (Allemagne, France, Hollande, Belgique, Grèce et Suisse) des 13 nations représentées disputeront les 8èmes. L’Afrique réussit l’exploit de qualifier pour la première fois 2 équipes (sur 5 : Nigeria, Algérie moins Ghana, Côte d’Ivoire, Cameroun) tandis que l’Asie sombre corps et biens avec un médiocre 0 sur 4 (Japon, Corée du Sud, Australie, Iran).

– Aaaaaah. Buuurp. Elle est bonne cette Skol. On s’en reprend une ! Garçon, garçon ! Il n’entend pas le bougre.

– Mais si, attend ! Com licencia, duas cervejas, por favor.

– Euuuuuh. Dis donc ! La ramène pas l’ami. Moi aussi j’ai le guide Portugais/Français, bon ! Qu’est-ce que c’est bon d’être en 8ème. Sans les italiens, les espagnols, les anglais…. J’aurais bien aimé qu’il n’y ait pas les allemands non plus. Mais bon, s’en fout la mort. Si on veut être champion faut tous les taper.

– Et combien ça va te coûter en offrande. Parce que là, ça devient sérieux. Les malakas et le coq que tu as donnés à la prêtresse du candomblé pour France/Equateur ne suffiront plus. La macumba, ça rigole pas. Faudra du plus lourd genre bélier et coq rouge. Plusieurs.

– Hein ? Finissons nos cerveja et allons plutôt voir les bumbum à Ipanema.

Algérie – Russie ?

Wouan, tou, tri, Algérie. Des « algériennes » partout. Les grandes villes françaises ont retenti de ces hurlements de joie, de cette exubérante ferveur des supporteurs algériens pour leur équipe nationale. Des défilés de voitures klaxonnant à tout va on animé les centres villes comme les Champs-Elysées à Paris. Quant à pour l’Algérie même, on n’arrive même pas à imaginer.

Si l’équipe d’Algérie fâchée, comme son coach #Vahid, avec la presse algérienne en entier est passée, c’est à force de courage et d’abnégation. Les besogneux ont réussi là où la génération dorée des Madjer, Assad, et cie avait échoué suite à un match dit de la honte entre l’Autriche et la RFA, qui hante encore les mémoires.

Certains commentateurs voient déjà, avec une condescendance certaine, l’Algérie en victime expiatoire face au véritable rouleau compresseur allemand. En Algérie et dans la tête de tous les algériens, Fennecs compris, ce match ne peut pas ne pas être vu autrement que comme l’occasion, enfin, de frapper les teutons et ainsi venger l’offense du vol de la qualification en 8 ème de 1982. Chiche. Wouan, tou, tri Algérie !

Portugal – Ghana ?

Dur, très dur pour le Ghana. Trop durs ces portugais pour qui sauver l’honneur était vraiment important. Les africains et nous avec, on y a cru après l’égalisation de #Asamoah Gyan. Il y avait de la place pour marquer ce petit but qui qualifiait le Ghana et renvoyait les yankees chez eux.

Il n’est pas venu.

On n’a pas tout compris des décisions de l’arbitre qui ne sifflait pas trop les fautes portugaises. On a eu de la peine pour les frères #Ayew, surtout André, agitant un bras sémaphorique au milieu du terrain après chaque faute non sifflée contre lui. #CR7, #Christiano Ronaldo, on peut en dire ce qu’on veut, mais il a l’orgueil. Dieu vivant vénéré dans son ile de Madère, trop seul, avec juste #Nani comme lieutenant, il n’a pas pu porter son équipe décimée par les blessures ou suspension de joueurs clés et démantibulée par la défaite initiale contre l’Allemagne.

– On s’en fout. On a gagné, on a gagné….

– …..

Harry Herr Gol