Ceux qui était au lycée Schoelcher autour de 1968 se souviennent du surnom du président de l’Assemblée de la Collectivité Territoriale de Martinique. Yéyé, oui, oui, Yéyé, le ti-neg de Zembla.
A l’époque, on lisait les ti-jounal. Ça ne s’appelait pas encore bande dessinée. Il y avait Akim, Zembla, Buck Jones, Kit Carson, Battle Britton, Mandrake, Blek le Rock et plein d’autres. Les plus lus, les met-pies, c’était Blek le Rock et Zembla.
Dans les histoires de Zembla, autour de lui, comme faire-valoir, il y avait Pétoulet. Les gens disent que le DGS actuel de la CTM en a un faux-air.
Et puis, il y avait aussi Yéyé. Ah Yéyé (photo). Avec son réveil matin autour du cou et son obséquiosité nigaude vis-à’vis de Zembla. Il n’avait pas le beau rôle. Le pôvre.
Des fois, quand on lit l’actualité de la CTM ou quand on regarde à la télé des images avec Pétoulet et Yéyé dedans, on a l’impression de voir une histoire de Zembla. Sauf que Tet-Boskaf, même s’il aimerait bien, n’est pas Zembla.
Par Saint Frusquin, ah non ! Il n’en a ni la carrure ni les…. cheveux.