Convoqué lundi chez l’évêque de Linz, Ludwig Schwarz, à la suite de ce que la presse a salué comme son « coming-out », Josef Friedl « a été informé qu’il était déchargé de sa charge de doyen », qui lui permettait de représenter les paroisses de sa région auprès de l’évêché, a indiqué le diocèse. La règle du célibat « reste encore valable aujourd’hui et sa validité a été très clairement soulignée » par le Vatican , a précisé Mgr Schwarz, annonçant que le prêtre serait convoqué pour de nouveaux entretiens. M. Friedl n’a toutefois pas été relevé de sa charge de curé de la paroisse d’Ungemach (centre), où il officie depuis 1977. Le fait qu’il puisse continuer à exercer la prêtrise témoigne de l’embarras de l’Eglise catholique à un moment où la lutte pour l’abolition du célibat des prêtres dépasse de très loin désormais les seuls cercles progressistes en Autriche. L’éminent théologien Paul Zulehner, ancien doyen de la Faculté de Théologie de Vienne, a estimé que jusqu’à un quart des prêtres autrichiens entretenaient une relation de type conjugal.