D’abord à donner une première idée, un ratio brut, du rapport Droite/Gauche. Utile en ces temps d'indécision et depuis le "tjòk du 7 décembre".
Ensuite à permettre à plusieurs partis de se compter dans la perspective des élections locales de 2008. Les enseignements à tirer seront nombreux et précieux pour définir des stratégies, établir ou refuser des alliances.
Les communistes du PCM avec Marie-Georges Buffet, si elle obtient les signatures de parrainage. L’UMP, imperturbablement calée dans la roue de son héraut, Nicolas Sarkozy. L’UDF renaissante dans la foulée d’un François Bayrou qui, en trente ans de politique, n’avait jamais connu une telle aubaine.
D’autres partis comme ceux de l’Extrême Gauche ou plutôt des Extrêmes-Gauches (MIM, CNCP, Palima, PKLS, GRS, Modemas, …) n’ont pas, comme par tradition, l’intention de participer à la campagne, ne se sentant pas concernés.
Enfin, Il y a la Gauche unie derrière sa championne. Ces partis, PPM, RDM, Bâtir, PS, PSM, MLM, MPF, Divers Gauche, tous adhérents du Comité de Soutien local ont appelé unanimement à voter pour la candidate du Parti Socialiste, Ségolène Royal.
Il ne sera donc pas possible de voir transparaitre une ébauche du nouvel équilibre qui a du s’instaurer depuis la fracture au sein du PPM.
Les élections de 2008 seront savoureuses car le nouveau schéma, la nouvelle hiérarchie au sein de la Gauche dite traditionnelle, se révèlera brutalement au soir des élections cantonales et municipales.