Fort-de-France le 16/06/05 : Le monde des associations de musique, de danse, de sport, les établissements scolaires sont en émoi. Les pédiatres s'énervent, les parents s'interrogent en Martinique. Les faits : Une dame, fonctionnaire de l'Etat, à la DSDS a décidé que dorénavant les enfants de moins de 13 ans : – ne pourront plus se produire après 20 heures en spectacle, même si c'est le spectacle de fin d?année de école, même si c'est bénévole, – devront être payés pour la prestation, même si c?est le spectacle de fin d'année de l'école, même si c'est bénévole, – pour jouer sur scène chaque enfant devra fournir : – un certificat médical d'un PEDIATRE, – un relevé d'identité bancaire d'un compte d'épargne à son nom. Il vaut mieux arrêter là, la liste des entraves à la pratique d'un sport, d'une activité, d'un hobby pour les enfants mineurs. Parce que, lorsque l?enfant a répété toute l'année, fait les sacrifices nécessaires pour être au top pour ce fameux spectacle de fin d'année, c?est dur de ne pouvoir y participer. Le droit Au départ, le texte en question a été adopté pour protéger les enfants professionnels (acteurs, publiciteurs, enfants de la balle, ?) et éviter que les revenus qu'ils génèrent par leur activité durant leur minorat ne soient détournés par des parents peu scrupuleux. L'appliquer à des enfants dans le cadre d?une activité de loisir payée par les parents relève de la connerie millésimée. Mme A n'a rien compris. Fok kwè ki adan an grap kouyon sé li ki pli mi. Engoncée dans son petit pouvoir de sous-fifre, désagréable comme pas possible, devant l?étonnement des associations, elle va jusqu?à les accuser d?avoir des choses à cacher ou de baisser les bras un peu vite. C'est grave, mais bon, ça vient de la piétaille. Qu?un valet fasse des bêtises ou ne sachent pas lire est dans l?ordre de choses. Ce devrait pouvoir être rattrapé sans problème par son maître. Et c?est là que c?est pire. Y a-t-il un maitre ? Ne devrait-il pas y avoir un supérieur hiérarchique ? Un recours ? De plus en plus, on peut constater, dans beaucoup d'actes administatifs de la vie courante, que l'administré est livré à l'arbitraire de fonctionnaires dont le niveau de compréhension des problèmes qui leur sont soumis est plutôt bas.