22 mars 2007, deux mois avant le 22 mai, en Martinique, nous sommes toujours courbés devant le bwana. La liberté n'est plus en marche nous sommes à genoux. Le maître a le joystick et nous sommes toujours des jouets sombres au woulélé des autres. Ce matin, un bondamanjakien citoyen nous appelle. "Ca bouge à l'entrée de l'aéroport…" Boudoum, nou nan rout…lé zom laka fè an djob présé présé. La société qui fait le taf a été contacté le matin même…histoire d'être ready pour qu'ensemble tout devienne possible….eh oui impossible n'est pas français. Les autonomistes martiniquais le sont encore. Allons enfants de la patrie…manana sé dèmen. Sans commentaire mais comment taire ?