Il y a quelques semaines RFO Télé Martiinique nous a fait un bien beau cadeau: Alain Jean-Marie était l’invité de l’émission Pays d’Artistes.
Un régal pour ceux qui aiment la musique, pour ceux qui aiment l’improvisation en musique.
Léa Galva tentait d’obtenir quelques mots de ce musicien des plus discrets, introverti même, qui s’exprime d’abord à travers son instrument.
La présentatrice a voulu lui attribuer la paternité d’un genre musical prisé par Mrs Dowling Carter et Boutant, au point d’avoir créé un festival et une association Biguine-Jazz.
Et grande a été la surprise d’entendre Alain Jean-Marie réfuté totalement l’existence de la Biguine Jazz.
Pour lui il y a le Jazz et il y a la Biguine qui permet de par sa structure d’introduire en son sein de l’improvisation, mais elle est biguine et rien d’autre.
La Biguine Jazz pour lui n’existe pas.
Il m’est alors revenu des discussions enflammées où certains peu nombreux certes, tenaient des propos similaires taxant même les utilisateurs du mot « biguine-jazz » de martiniquais milat et fô milat cherchant à se démarquer, en accolant le mot Jazz à la biguine, comme pour mieux faire la différence entre eux et le vulgaire danseur de biguine.
Alain Jean Marie avec ses rares mots aura t il eu le dernier de ces discussions ?
Cette année le festival avait comme libellé « Carrefour de la Musique Créative des Outremers » à croire que la musique n’est pas déja en soi le processus créatif.
Ma voisine n’y a pas mis les pieds, elle n’aime que la biguine, celle d’Alphonso, celle d’Alain Jean-Marie, celle d’Al Lirvat
pak–pitak pitak–pak, pak–pitak pitak–pak……….you know?…..yes….we begin the biguine