Bondamanjak

Alexandre Benalla condamné à 3 ans de prison dont 1 ferme

Alexandre Benalla arrives at the courtroom to hear the verdict in his trial on charges of assaulting a young couple during a May Day protest in 2018 when he was French President's bodyguard. The presidency was accused of a cover-up for failing to report Benalla to the police until French daily Le Monde revealed the existence of a video showing him striking a young man and grabbing a young woman by the neck. The former bouncer, now aged 30, was wearing a police helmet, even though he had only been given leave to attend the protest as an observer. (Photo by STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

On se souvient du scandale majeur qu’avait été la découverte des comportements incroyables « violences en réunion », « immixtion dans la fonction de policier », « utilisation frauduleuse de passeport diplomatique », « port d’arme non autorisée », … de celui qui tutoyait le Roi et le Reine et les Princes de la République de France. Les vidéos des violences du 1er mai, 2018 montraient toute la violence des agressions de celui qui se croyait intouchable.

L’ancien chargé de mission de la Présidence de la République Françaises Alexandre Benalla a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme, sous bracelet électronique ce jour par le tribunal de Paris.

Le Tribunal est allé bien plus loin que les dix-huit mois de prison avec sursis qui avait été requis par le parquet contre l’ancien proche collaborateur d’Emmanuel Macron.

Trois autres prévenus étaient poursuivis : les deux policiers, Maxence Creusat (condamné à 5 000 euros d’amende) et Laurent Simonin, Laurent Simonin a été condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis. Ces condamnations ne seront pas inscrites à leur casier judiciaire.

Enfin, Vincent Crase, l’ami de Benalla et ancien employé de La République en marche le parti présidentiel, a été condamné à deux ans d’emprisonnement avec sursis, assortis de l’interdiction de porter une arme durant dix ans et de 500 euros d’amende.

photo : Alexandre Benalla à son arrivée au tribunal, le 5 novembre 2021. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP