Bondamanjak

ALFRED MARIE-JEANNE DANS LE COULOIR DE LA MORT

le François I, Le François II, Gros-Morne, Le Lamentin I, Le Lamentin II, Le Lamentin III, Le Robert I, Le Robert II, La Trinité. Un couloir qui glisse vers le Sud-est et perd le Nord-Ouest de l’île et gagne le centre. Dans un premier temps la menace d’une candidature Serge Letchimy sur cette circonscription l’a fait hésiter, car c’était pour lui, le suicide politique, si l’on s’en tient aux derniers résultats sur les différentes communes qui forment aujourd’hui ce territoire. L’ancien dictateur de Cluny a compté  9907 voix  et Serge Letchimy 11670 voix. Son angoisse disparaissait quand Serge Letchimy décide de se présenter sur la circonscription du Centre-Fort-de-France.

Mais même sans Serge Letchimy comme opposant sur le Centre Atlantique, cette opération se transforme pour AMJ en couloir de la mort, et notre homme attend son exécution et ne connaît pas encore le nom de celui qui va l’effacer de la vie politique. Alfred Marie-Jeanne -poussé ou encouragé- par Jean-Philippe Nilor s’est condamné à la mort politique. Il détruit tout sur son passage – en tenant des propos mensongers, car il n’a rien à perdre et pourtant, il  se devrait d’être au calme pour se recueillir et penser ses actes. Non, il sème la division du l’ensemble du Territoire Martiniquais en proclamant que le Sud est  victime de  Région Martinique, une Région Martinique redressée humainement, économiquement et socialement par Serge Letchimy. Les actes du redressement sont là… Les élus du Sud le répètent. C’est le Plan de relance régional qui comportera 17 zones d’activité économique qui engageront 180 millions d’euros de fonds régionaux et publics pour un investissement global de 830 millions d’euros.

 

Un projet par lequel la collectivité régionale mandature Serge Letchimy entend impulser une dynamique d’investissements publics et privées. Le président de Région, Serge Letchimy l’a affirmé : « La dynamique d’emploi et de croissance passera par l’entreprise. C’est avec elles que la relance prendra tout son sens. Mais il nous appartient d’impulser une dynamique par laquelle l’économie de notre pays pourra répondre aux défis qui se présentent » .Sous les années du dictateur de Cluny aucune zone d’activité n’a été mise en place. Aucune. Et pourtant ces messieurs se disent patriote !!!

Aujourd’hui pour l’homme du Sud qui n’accepte pas de disparaître, le devenir politique de son MIM Mouvement Indépendantiste Martiniquais lui a échappé. Il est entraîné par quelque chose qui le dépasse, AMJ aspire inconsciemment au soulagement. Il veut mourir politiquement, résigné, fataliste, loin de lui-même, loin de Rivière-Pilote, il se vit en sursis. C’est le type du “naufragé”, naufragé politique dirait  le pharmacien-Biologiste Max Dufrénot .Lors de sa conférence au Lamentin je l’écoutais, je sentais dans son regard agressif que quelque chose l’envahissait, le dépassait. Alfred Marie-Jeanne qui n’est tout de même pas sans mérite ne parvient plus à se raccrocher à ce qui faisait sa vie politique. Il se sent glisser. La peur. Il a perdu ce qui le faisait vivre. Il se méfie désormais de l’ennemi intérieur, cet autre lui-même qu’est Jean-Philippe Nilor qui lui dicte sa loi fatale : Se présenter dans la circonscription du Centre-Sud Atlantique. Jean-Philippe Nilor a bien joué le coup en l’encourageant dans cette stratégie conduisant à sa disparition. Un parricide réussi. Mais tout cela est bien triste, plus triste que la tristesse. Mais, attendons la fin, car « du bout de l’horizon accourt avec furie… ».

Nous verrons la suite au verdict du Peuple qui garde la parole définitive. La seule qui compte à nos yeux.

 

CACH.