Ce jour, toute la presse martiniquaise cherchait à joindre Alfred Almont, noir et député UMP. A le joindre pour avoir sa réaction face au rejet de l'abrogation de l'article 4 de la loi du 23 février 2005. Le sieur n'a pas arrêté de zanzoler finalement il a pondu un communiqué de presse qui le dispense de toutes interviews en live. Le Maire de Schoelcher préfère se "libérer" de tout direct piégeux. Le verbe comme le coeur est à gauche. Tout cela à l'air sincère…pire on peut y croire. " L'amendement de M. le Député Chrisitian Vaneste contre la proposition de loi visant à supprimer l'article 4 de la loi du 23 février 2005 qui fait obligation aux programmes scolaires de souligner" le rôle positif de la présence française Outre-mer", déposée par mon collègue le Député Victorin Lurel , le 29 novembre 2005 intéresse au plus haut point les populations de l'Outre-mer parce qu'il est de nature à porter atteinte à la dignité de l'homme de couleur qui, comme vous le savez, trouves ses origines dans le grand schéma de la colonisation des pays du Sud notamment des Amériques. Notre peuple a indiscutablement participé depuis plus de 400 ans à la richesse nationale française dans les conditions étranges de l'esclavage aboli en 1848 grâce au combat mené par les asservis et auquel a contribué Victor Schoelcher. (Mais le meilleur reste à venir…) Je partage totalement la réprobation de mes collègues élus de la Martinique, des peuples de l'Outre-mer qui s'insurgent contre ce qui peut être assimilé à une provocation à l'heure où la cohésion nationale appele au rassemblement de toutes les composantes du peuple français, à l'heure où le combat contre les inégalités fraternise les diversités pour une nouvelle humanité dont la France ne saurait qu'être fiere. Je pense particulièrement à la jeunesse qui attend de nous l'intégrité de ceux qui ont gagné de haute lutte la liberté, la dignité et le respect; la colonisation ne saurait justifier l'esclavage mais au contraire inciter par la répugnance qu'elle suscite et l'agressionqu'elle a exercée sur les droits de la personne humaine , à une civilisation de l'universel où chacun aurait sa place. "
