« Permettez-moi de récapituler, en quelques mots, mon « idéologie » politique.
Je me considère politiquement le plus satisfait :
• quand chaque personne est encouragée à prendre conscience de son propre pouvoir et de sa propre force ;
• quand chaque personne participe complètement et de façon responsable à toutes les décisions qui la concernent ;
• quand les membres du groupe apprennent que partager le pouvoir avec les autres est plus satisfaisant que déployer des efforts à utiliser le pouvoir sur les autres ;
• quand le groupe invente des modes de prise de décision qui conviennent aux besoins et aux désirs de chacun ;
• quand tous les membres du groupe ont bien conscience des conséquences d’une décision, aussi bien sur eux-mêmes que sur le monde extérieur ;
• quand chaque personne applique les décisions du groupe en maîtrisant son propre comportement ;
• quand chaque personne sent son propre pouvoir et sa propre force s’accroître ;
• quand chaque personne, comme le groupe en tant que tel, est flexible, ouverte au changement et considère les décisions précédentes comme susceptibles de réexamen.
Je ne connais aucun parti politique qui agisse complètement sur ces bases.
Mais je crois fermement qu’il existe un mouvement vers plus de participation au gouvernement, vers la méfiance croissante envers les institutions autoritaristes de toutes sortes ; c’est pourquoi je ne désespère pas. »
http://www.unpsy.fr/politique.html
Ce changement d’attitude dépend de nous. Il ne dépend pas des articles 73 ou 74 de la constitution française, de la date de la mise en place de la collectivité unique, du gouvernement Français, de Bruxelles ou de Wall Street.
En Martinique, en 2012, ce changement de comportement dépend, en grande partie, de nous, de nous tous, dirigeant(e)s, collaborateur(rice)s, membres d’associations, militant(e)s de partis politiques, syndicalistes.
Il repose sur la confiance que nous nous accordons à nous-mêmes et que nous accordons à nos semblables.
Mon’ la wo, mon’ la wo, an nou monté mon’ la !
Olivier Ernest JEAN-MARIE
Schoelcher, le 08 octobre 2012.