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Anelka Perd Son Procès En Diffamation Contre le Journal L’Equipe

Déjà, dans son réquisitoire, la procureure avait qualifié de « malhonnêteté intellectuelle » l’action en justice du joueur.

En dehors du cas d’espèce, cette décision de justice crée du droit lorsque les juges estiment que « il ne saurait être fait grief à un journaliste disposant d’une telle information de ne pas l’avoir tue sauf à exiger de la presse qu’elle se conforme désormais à des intérêts supérieurs mal définis et étrangers à son essence même qui est l’information du public afin que ce dernier puisse se forger librement ses opinions sur les faits et sur les hommes ».

Une nouvelle jurisprudence.

Pour les experts, les enseignements de cet arrêt sont fondamentaux. Ainsi, comme le souligne Emmanuel Berretta (Le Point) « un journal est libre de traiter en une l’information de son choix. Il peut lui donner une importance exagérée, c’est son choix et nul ne peut le lui contester du moment que son enquête est sérieuse et de bonne foi, même quand les faits sont partiellement erronés ».

La réaction de Nicolas Anelka

Nicolas Anelka n’a pas fait appel de ce jugement. Dans un communiqué, il est indiqué que «« Nicolas Anelka se satisfait de la décision, il n’a jamais nié qu’il a critiqué ouvertement un système de jeu lors de la mi-temps de France-Mexique mais rappelle qu’il n’a jamais voulu insulter Raymond Domenech et souhaite désormais définitivement clôturer ce dossier« .

(avec L’Equipe)