
En Martinique, certaines figures locales traversent le temps répétant les mêmes travers. Anicet en fait partie.
Flashback… à une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, Anicet était surpris en train de magouiller et impliqué dans le genre de scandale qui ébranle toute une carrière. Il faut dire qu’il y croyait dur comme pierre.
Premiers détournements de fonds ? Évidemment !
Premiers voyages “professionnels” tous frais payés par la maison, mais pas pour servir le patron ? Pourquoi s’en priver !
Intervention d’une brigade du SRPJ (Service Régional de la Police Judiciaire)… avec saisie de tous ses dossiers, s’il vous plaît !
La sentence tombe : un bannissement de la Martinique par les Békés avec interdiction d’y revenir travailler !
Sauf que les histoires n’ont pas toujours une belle fin.
Jésus, Maria, Joseph, Stéphanie de…! Comme poussé par un ouragan monégasque, Le Rat rentre en Martinique, avec un amour hors normes pour le risque.
Loin d’être assagi, tel un rongeur ne rongeant pas son frein, il bouffe à tous les râteliers, ses dents longues rayant les parquets de la Préfecture, se faufilant avec maestria parmi les tapettes. Antoine, son con, plisse, veille au grain et n’est jamais bien loin.

Aujourd’hui, leur dernière lubie est de se positionner officiellement contre le travail illégal dans le BTP.
L’ironie est à son comble : des faussaires jouant les chevaliers blancs.
Combien de temps encore va-t-on laisser faire Anicet et Antoine ?
Au risque de rat-doter, il serait temps d’arrêter la masca-rat-de.
La Martinique mérite mieux et surtout, la Martinique se souvient. À suivre…