La dernière livraison du journal périodique de Bruno Béa, marchand d’informations, est paru. Le n° 21 (juin-juillet) de « Antilles Dernière »
Il traite principalement de la question de l’empoisonnement de la population qui vit en Martinique, tant par la Chlordécone que par la machine à poison de la CACEM qui arrose depuis plusieurs années les quartiers de Dillon, Volga-Plage, Kerlys à Fort-de-France de fumées hautement toxiques. Bondamanjak, il y a peu, avait rappelé combien seront peu enchanteurs les lendemains des personnes qui résident dans ces quartiers et même un peu alentour de l’incinérateur d’ordures du Morne Dillon. Cette machine de mort lente.
Mais surtout, Bruno Béa, marchand d’informations, fait gicler un éditorial puissant. Dévastateur. Un régal de vérité. A découper et à afficher partout dans le pays et même en Hexagonie.
Extraits : « Sur ma droite, il y a les blancs en ilots, les békés en ilets, les mulâtres de peau et les mulâtres sociaux, les nègres à cravate et à sacoche, les politiciens incompétents et irresponsables à des postes de décisions……, les rédacteurs et les portes-micros nullards de médias ringards et aux ordres, ….. Sur ma gauche, voilà les misérables, les miséreux, les miteux, les allocatistes, les chomistes, les Rmistes, …. Et puis toute une jeunesse désespérée, zombifiée jusqu’à la congélation qui cependant part en fumée de krak, de conflits avec les adultes, de ragga et de dancehall. Toutes cette population martiniquaise va, vient, se mélange, bouffe, boit, nique et fornique légère et insouciante, avec un impératif de jouissance forcenée à base de 4X4, de belles maisons et de caddies plein en une pseudo réussite sociale propre à impressionner les misérables, les parents, amis et alliés. »
Et tout le reste dans le même ton et mieux encore. A lire et à faire lire.