– certains maires de grandes communes (Schoelcher, Sainte-Marie, etc…) se verraient bien députés l’an prochain; il leur est demandé de donner des gages cette année en soutenant les candidats que leur proposent le PPM ou le RDM;
– le Conseil Régional comme le Conseil Général sont, malgré leurs difficultés financières, distributeurs de beaucoup de subventions: il va de soi que les promesses vont bon train en contrepartie d’un “bon vote” aux sénatoriales;
– les places dans les intercommunalités ( SICSM, Espace Sud, CCNM) sont très recherchées: indemnités, voitures, voyages, influences pour recrutements, etc…tout cela dans la discrétion de ceux qui ne sont pas élus au suffrage universel direct. Pour l’instant, le RDM détient la part du lion ( Gilbert Eustache au SICSM, Lavenaire à la CCNM, Eugène Larcher à l’Espace Sud): quand leurs postes arriveront à échéance, seront servis ceux qui auront le mieux coopéré pour les sénatoriales…
En bref, les dés sont pipés et malheureusement les promesses de toutes sortes qui dirigent ce vote sont loin d’être la potion magique qui nous apportera les solutions aux problèmes de la Martinique. A moins qu’un sursaut salvateur fasse hésiter les électeurs et qu’ils se décident à voter selon la compétence des candidats. Astérix a bien réussi à battre les Romains…
