Le 13 décembre 2015, a causé un trouble abyssale dans la vie politique en #Martinique. Défaite de Ensemble Pour une Martinique Nouvelle (#EPMN), chute libre de Serge #Letchimy, échec du G20 et surtout frustration de Jean-Philippe #Nilor qui doit s’assoir sur son rêve de devenir le premier président du Conseil Exécutif du Collectivité Territoriale de Martinique. La fracture est totale la facture aussi. Trois mois voire plus pour s’en remettre et une année 2016 qui verra une succession de complots.
Les partis ne sortiront pas indemnes de ces coups de boutoirs. Tous les partis. Le Parti Progressiste Martiniquais (PPM), le Mouvement Indépendantiste Martiniquais (MIM) sont secoués par des frondes empreintes de jeunisme. La Présidentielle de 2017 est n’en déplaise à l’esprit d’Aimé Césaire, la première vitrine, le premier terrain de jeu made in France, pour foutre le bordel.
FRONDE.
C’est le mot à la mode. Et c’est le MIM qui a connu les premiers séismes avec le courant niloriste qui le gangrène.
Le PPM n’est pas en reste. Certains mis sur la touche on repris du poil de la bite dans l’adversité. Alors que le député Letchimy danse avec Valls, les frondeurs du balisier s’accrochent à la balise Argos Macron. wouélélé wouélélé. Mais toute cette machination prend sa source dans le générationnel. Sur les réseaux sociaux et ailleurs, les PPM supportent les Niloristes, les Niloristes supportent les PPM. Les Macronnistes bamboulas veulent même se métisser avec les Niloristes. On complote, on envisage de créer un nouveau parti politique, on copule avec ou sans pull en attendant un éventuel retour d’ascenseur.
Nous sommes jeunes, virons les vieux et les chauves. Kokon dans le cocon comme des cons. Redéfinissons la carte politique de l’île. Beau programme politique. Mèsi an pil, mèsi an chay. Lol.
Mais le vrai ring ce sont les Législatives de Juin 2017. Une violente échéance électorale qui risque de mettre des bâtons et non des moindres dans les roues de tous ces branleurs oisifs. A suivre.