Mais pour dire que les filles dont je parle s’en sont inspirés pour mieux les enrichir. Que ce n’est pas du copié-collé, justement.
Je voulais aussi souligner dans l’article que l’on était passé d’une domination de l’esthétique R’n’B à un engouement pour l’allure d’une Michelle Obama. Évidemment que toutes les femmes noires d¹Amérique n’étaient pas habillées jusque-là en baggy et baskets. Il s’agissait juste de mettre en avant les représentations dominantes dans le paysage culturel actuel aux Etats-Unis.
J’ai aussi cité un certain nombre de figures noires importantes dans l’histoire esthétique et culturelle de la communauté afro-américaine (le cotton club, angela davis, sly and the family stone, etc.). Preuve que pour moi, le style commence bien avant le mandat Obama.
3. L’article voulait montrer également que les figures que l’on appelle aux Etats-Unis les « role models », les prescriptrices, celles qui sont suivies et donnent le ton d’une époque par le biais de la culture, avaient changé. Que nous étions passé, dans l’imagerie de cette culture populaire (les clips, les actrices, les it girls) de Lil Kim, Missy Elliott, Beyoncé, etc. à Solange Knowles, Michelle Obama ou Zoe Saldana. Que ces femmes étaient devenues des icônes mainstream, transcendant justement les frontières raciales puisqu’adulées par les noirs, les blancs, les latinos. Ca me paraissait intéressant et positif. Je n’ai à aucun moment voulu heurter quiconque. Encore une fois j’en suis sincèrement désolée. Tout ce malentendu nous prouve qu¹il faut poursuivre le débat, échanger, être à l’écoute.
Nathalie Dolivo