La ministre Annick Girardin a présenté ce jour à #Madrid…oups…Paris ses Assises des Outre-mer et… bizarrement nous ne sommes pas étonnés. L’équipe Projet Ultramarins s’affiche comme un glaire casting à la Antilles sur Seine. Quel affreux hasard quand on découvre que Pascal #Légitimus est de cette people croisière vers l’errance.
À bondamanjak, la mémoire, nous empêche de laisser passer ce type de foutage de gueule qui ferait pouffer de rire Jean-Baptiste #Colbert le père du Code Noir.
En 2000, à la sortie de son film « Antilles sur Seine » Pascal #Légitimus accordait une interview au journal Flash Black (n°32). Amer, il déversait son verbe fiéleux sur une communauté qui ne lui avait pourtant rien demandé.
Extraits :
« j’ai embauché dans ce film, la plupart des comédiens de la diaspora Dom-Tom et j’ai pu les voir évoluer. Il est vrai qu’ils ne sont pas de talents égaux. Certains sont de bonne composition, mais sans grand talent, d’autres sont talentueux mais ont un mauvais esprit.
Ceux qui cumulent les qualités artistiques, intellectuelles et humaines ne sont pas légion. L’antillais ne sait communiquer que physiquement, parce que la parole a été coupée pendant l’esclavage.
Les esclaves n’avaient pas le droit de s’exprimer oralement. Aussi, ils le faisaient par la musique, par la danse, par le physique en général. Mais jamais par le sentiment.
L’antillais a du mal à exprimer les choses , et quand il s’agit, comme c’est le cas au cinéma, d’interpréter des sentiments complexes, il y a plus personne… »
En 2017, ce connard méprisant, au coeur d’une amnésie collective et complice se retrouve, grâce à l’éternelle médiocratie parisienne dans un pool pour discuter de l’avenir des gens qu’il méprise. Chouette.
Annick Girardin se fout de la gueule des ultramarins avec ces Assises qui ne feront pas mieux que les Etats Généraux de Sarkozy en 2009 qui lui nous avait offert l’autre tâche de Greg Germain…
Au fait …Pascal boug mwen…pou mwens ki sa man té ja pou vréyé’w alé koké maman’w. Mè ou sé an ti goglè sé pa fòt ou.
Au fait Annick…si vous cherchez le pourquoi du retard économique des « Outre-mer »… je vous invite à ouvrir un manuel d’Histoire qui relate la belle époque des colonies. Ça commence à être en rut vers 1680. Les freins économiques sont visibles à l’oeil nu. Eh oui comme dirait mon ami Anouar…ça date. Bonne lecture.
gilles dégras