Les salaires n’ont pas été alignés sur la perte du pouvoir d’achat généré par l’inflation. Les peuples sont donc les dindons de la farce européenne.
L’Europe, telle que l’ont voulus ces « pouvoirs financiers » n’a fait que plonger les peuples dans la misère et les difficultés. De surcroît ce système se nourrit sur l’argent public quand cela l’arrange, et ne participe aucunement aux bien public.Par contre ce même système dsisloque les services publics et participe à la montée du chômage.
Après que les banques ont été renflouées par les états en 2009, elle n’ont même pas contribué à relancer l’économie en accordant des prêts aux particuliers et aux entreprises. Elle ont continué à pratiquer la politique du profit, tout en restreignant leurs services et de surcroît en pratiquant des taux bancaires éhontément hauts et en accordant des taux d’épargne désespérément ridicules.
Parlons de politique- Quelles devraient être les limites de ces pouvoirs financiers, ne faudrait-il pas en effet proposer des bornes à ces pouvoirs ? Car il ne faut rien en attendre : ni éthique, ni salut. L’éthique est une valeur sociale. Les pouvoirs financiers n’ont pas d’éthique, n’ont pas de valeur sociale. Ni salut, car les pouvoirs financiers n’ont pas de religion si ce n’est que la religion du veau d’or, celle de la loi du plus riche.
En France par exemple, on apprend que l’entreprise Peugeot PSA pourrait supprimer 5000 à 6000 emplois en Europe, après avoir signé en février de cette même année une convention en faveur de l’emploi des personnes handicapées…Sans commentaire. Toujours est-il que cette annonce « plaît » aux marchés financiers. Bien sûr, ce ne sont pas les marchés financiers qui supportent financièrement le coût du chômage- sinon cela ne leur « plairait pas ».
La loi du plus cynique – est la loi d’aujourd’hui. Gloire à toi, loi du plus fort, c’est bien là l’absence de politique. Un certain Thomas Hobbes disait… état où l’homme est un loup pour l’homme. C’est là le fonctionnement des pouvoirs financiers.
Il faut donc limiter ces pouvoirs financiers par des règles sociales et politiques. Et donc cela signifie que les pouvoirs politiques et sociaux doivent être au dessus des pouvoirs économiques et non pas l’inverse, comme on le vit dans le monde actuel.
On apprend donc que les marchés boursiers frissonnent en apprenant que la Grèce osera un referendum.
Moi, je frissonne en apprenant que la démocratie est maintenant devenue l’ennemie des marchés financiers. On a atteint le summum en matière d’ignominie dans l’aréopage de la finance. Ces gens qui aujourd’hui s’insurgent contre la démocratie, la dictature ferait-elle monter la bourse ? Dans ce cas, il faudrait bien entendu multiplier les dictatures si cela « plaît » aux marchés ?
Et après on s’étonne que certains pays, décident de verser dans l’intégrisme. Au moins l’intégrisme, issu de mouvements religieux radicaux, certes, a une morale. Et même si cette morale moyennâgeuse est un repli et un retour en arrière, que vaut la morale des marchés financiers franchement ? Ils y ont pensé ces cerveaux qui ne fonctionnent qu’avec les chiffres de la bourse ? Ceux qui semblent oublier que derrière les chiffres il y a des hommes ?
Tiens parlons-en du résultat social de leur « économie ultralibérale » qu’ils servent à la face du monde comme la panacée :
– 2% de la population des USA, de la France, de la Chine (et c’est la moyenne mondiale) détient près de la moitié des richesses de ces états.
– De plus en plus de pauvres dans les pays riches (soi-disant pays riches) car maintenant on ne devrait plus dire pays riches mais pays sous-developpés du nord. Car c’est ainsi que ces « marchés financiers » transforment nos pays : en pays sous-developpés. Lorsque la classe moyenne s’apauvrit et que la pauvreté augmente on s’achemine vers le sous-développement.
– Et la vérité est soigneusement cachée par un cocktail composé de médias corrompus, de statistiques fausses, doublés de pseudo-informations orientées par des instituts de sondages qui sèment le doute quant à leur potentiel de conflit d’ intérêt.
Si bien que sur les chiffres officiels, la désinformation règne en maître. Ainsi on trompe l’opinion sur la situation économique réelle.
Cocktail de statistiques erronés, de mouvement sociaux passés sous silence, de médias à la solde des pouvoirs financiers, de sondages douteux, de syndicats inoffensifs (corrompus ?), de petits partis sans pouvoir financier et donc relégués à ne jamais passer la barre d’un premier tour..
Voilà donc notre chère démocratie plus que moribonde. Athena a de quoi s’inquiéter.
En France un groupe d’insurgés parmi les opérateurs des statitiques nationales (INSEE) ont créé un mouvement « Dissidents INSEE » pour dénoncer les statistiques nationales manipulées par des changements de mode de calcul.
Je suis tombée sur un chiffre qui m’a laissée morte de rire. Un rapport parlementaire- sur la pauvreté en France qui est sensée avoir baissé entre 2006 et 2009. Puisqu’elle serait passée de 13,1 % à 11, 8 %. Comment donc et par quel miracle, nos salaires n’ayant pas augmenté, et l’inflation étant avec le passage à l’euro, plus que galoppante, on aimerait bien savoir comment l’INSEE obtient ces chiffres ?
On sait de toute façon (inutile de le préciser) et rien ne sert de dissimuler la vérité. On la voit. Et ce genre de pratique met simplement en colère, cela ne sert qu’à ça. Personne n’est dupe aujourd’hui. La fondation l’Abbé Pierre annonçait récemment 591 595 enfants sans logement en France. La pauvreté diminue donc en France, mais le nombre de sans logement augmente- Tiens donc ?
Il y a quelque temps j’avais appris en lisant un article du Monde en ligne récemment que Moody’s « menace » la France de baisser sa note si… et patati et patata…..
Je cite Le Monde- Economie du 18-10 2011 :
L’agence prend bien soin de préciser que cet examen entre dans le cadre de son étude annuelle sur les comptes de la France et qu’il ne s’agit pas encore — à ce stade — d’une décision sur la note du pays. Mais elle est la première des trois grandes agences de notation à jeter ainsi une ombre sur le Aaa français. La semaine dernière, Moody’s avait encore confirmé la solidité de la note française, après l’annonce du plan de restructuration de la banque Dexia. Outre la capacité du gouvernement français à tenir ses engagements budgétaires, Moody’s indique qu’elle prendra en compte dans sa réflexion « tout nouveau développement négatif de l’économie ou des marchés financiers ».
J’apprends que la France bénéficie sur le marché international de prêts préférentiels à taux intéressants quand elle est « bien notée » par cette entreprise Moody’s.
Qui donc sont ces gens pour dicter à la France sa politique, car il s’agit bien de politique, car il s’agit de politique publique. Moody’s pourrait par exemple expliquer qu’il ne faut pas embaucher de fonctionnaires, qu’il faut s’attaquer à la dette publique etc…Et ils étudient anuellement les « comptes de la France ».
Je tombe des nues, mais dans quel monde vit-on aujourd’hui ? Un vrai cauchemar. Après la seconde guerre mondiale et le totalitarisme qui a conduit, on le sait à gazer des personnes dans des chambres, et à brûler leurs corps dans des crématoires… Après les désastres du stalinisme, l’homme est en train d’inventer le totalitarisme de la finance et des marchés financiers. Qui, du reste, font autant de désastre sur le plan international en créant de la pauvreté à cause des écarts sociaux qu’ils génèrent et de la paureté qu’ils suscitent.
Si j’ai bien compris, – corrigez-moi, je vous en prie si ce n’est pas le cas- , des agences de notation, comme Moody’s notamment….inspectent les comptes publics de mon pays. Qui donc sont ces gens qui sont chargés d’analyser les comptes publics ? Qui dictent à mon président comment diriger notre pays.
Si je récapitule, des « agences » comme elles se définissent de « notation », notent… mon pays.
Dans l’Education Nationale celui qui me note est forcément un supérieur hiérarchique, une instance qui se situe « au dessus de ». Il est donc légitime que mon inspecteur me note mes prestations en cours, car il est « au dessus de moi », hiérarchiquement parlant. Il est légitime que le proviseur de mon lycée me note administrativement, car elle est « au dessus de moi » en terme administratif.
Mais je cherche en vain quelle est l’élément de droit, le texte de référence, en bref la légitimité que peut avoir une société privée (Moody’s Corporation), qui d’après ce que j’ai vu a des investisseurs, qui pour cette raison fait des profits de son petit (gros, en fait) business, puisqu’elle engrange pas moins de, ai-je vu sur le site : 2 milliards de dollars de bénéfices en 2010.
Il ne s’agit pas là de fonctionnaires d’état, de bénévoles, ce n’est pas non plus une œuvre de bienfaisance. C’est bien d’une société PRIVEE dont il s’agit qui a mis en place un réseau mondial avec d’autres sociétés, elles aussi TOUTES PRIVEES… Moody’s par exemple est placée, dit-on sur leur site, dans 28 pays. Lorsque je vais dans les « partenaires » de cette même société, je trouve : « Chine (CCXI), Inde (ICRA) , Russie (MIRA), Pérou (Equilibrium), Corée (KIS), Egypte (MERIS), MIDROOG (Israël). Oui, c’est vrai, on ne s’attendait pas à y voir, certes, ni Cuba de Fidel Castro, ni le Vénézuela de Chavez.
Prenons un exemple : CCXI (Chine), on trouve la précision au sujet de cette agence : « China Merchands International Financial ». Il s’agit bien de finances et de marchands . Si l’on récapitule, progressivement car aller vite aboutirait à ne pas comprendre ce qui se passe réellement dans le monde actuel : des société privées, avec des intérêts privés, des fonds et investissements privés décident, maintenant, notent nos états et leur politique publique.
Donc j’en conclue que ce type de société privée, se situe au-dessus de mon état, au-dessus de mon président, puisqu’elles se sentent le pouvoir de noter et d’influer sur la vie économique et politique de mon pays.
Quels sont leurs intérêts ? Pour qui travaillent-ils ? Quelle garantie de moralité offrent-elles ? Quelle garantie a-t-on qu’elles ne pourraient pas manipuler, agir par corruption ? Y-a-t-il des instances « au-dessus de » ces agences de notation pour les contrôler ?
Le monde la finance n’a pas ni vocation, ni tradition à se soucier du bien public et des intérêts suprêmes de l’Etat français et des nations en général. Traditionnellement ils se soucient de… la loi du marché. Et la loi du marché ne s’embarrasse pas d’éthique.
On en a la preuve aujourd’hui car le résultat parle de lui même. Le résultat de cette mondialisation a-tout va , ces lois des marchés financiers qui ont fait pression sur les états pour déréglementer, on sait où cela nous mène.
Les marchés financiers oeuvrent en effet pour le portefeuille des 2 % de la population mondiale qui profitent de la croissance en détenant près de la moitié des finances mondiales. Et sont laissés sur le carreau pas moins de 98 % des populations de notre planète.
Et ce sont ces gens-là que l’on écoute ? Qui nous donnent leur avis ?
Des groupes privés, qui travaillent pour les plus fortunés et qui décident de la vie de votre pays, autrement dit qui imposent à une majorité des orientations politiques qui servent une minorité d’entre-eux, les plus fortunés, intérêts qui pour cette raison peuvent s’avérer diamétralement opposés à l’intérêt de la majorité des français ?
Doit-on en conclure que nous avons perdu la main sur notre souveraineté ? Doit-on en conclure qu’après des dictatures totalitaires, on doive subir aujourd’hui une politique mondiale qui consiste à prendre le pouvoir dans nos états sans que les citoyens de ces mêmes états aient été consultés sur ces orientations non pas économiques mais fondamentalement politiques ? Doit-on conclure à un coup d’Etat des milieux financiers et une atteinte aux peuples à disposer d’eux-mêmes ? Doit-on conclure à une ingérence des milieux financiers dans nos économies nationales ? Doit-on conclure que l’on nous impose dans nos états des lois économiques qui portent à controverse, présentées comme des poncifs mais qui ne restent pas moins critiquables et portant à discussion pour le moins ?
Nous avions déjà remarqué une radicalisation du libéralisme qui prenant le chemin d’un ultra-libéralisme, suite à la chute du mur de Berlin, les puissances d’argent, voyant s’éloigner le spectre du communisme, ne se sont plus souciées de faire du social que l’année précédent les élections, et laissant au peuple gober leurs fausses promesses.
Nous avions déjà remarqué le rôle de plus en plus financier du FMI et de l’OMC qui s’écartaient de leur vocation initiale.
Nous avions déjà noté le rôle pervers des déréglementations à tout-va, et privatisations malheureuses, autrefois dévolues aux états à juste titre, à cause de leur caractère non seulement de service public mais de leur caractère stratégique.
Le général de Gaulle l’avait bien compris et avait nationalisé ces secteurs stratégiques (l’énergie, les transports, les banques).
Nous avions remarqué leurs effets pervers sur la qualité des services, par exemple dans le cas des transports, nous savons que la réglementation est garante de la sécurité des personnes.
Nous avions remarqué également les effets néfastes de la mondialisation sans transferts sociaux, sans Etat-Providence, qui ne se soucie pas de redistribution, et laissée libre d’imposer ses propres lois, équivalent à la loi du plus puissant financièrement, et génère un monde inique.
Aujourd’hui comme je l’ai signalé précédemment, 2 % de la population mondiale détient près de la moitié des finances mondiales, c’est le cas en France, c’est le cas aux USA et c’est aussi le cas dans feu notre Chine qui n’a aujourd’hui de communiste que le nom.
Nous avions déjà remarqué l’exploitation de l’homme dans nos sociétés actuelles par les délocalisations et les entorses aux régles du droit social (dumping social), nous avions déjà remarqué la fuites des capitaux qui loin de contribuer au bien-être des états, cherchent à défiscaliser (dumping fiscal) et stockent leurs capitaux dans des paradis fiscaux.
Nous avions déjà remarqué la pression qui est faite sur les états de casser les services publics, parce qu’il n’y a jamais d’argent pour ces derniers, mais brutalement toujours des capitaux disponibles en cas de crise financière (précisément NOS FONDS PUBLICS). On n’a pas idée de demander, en effet à ceux qui détiennent 50 % de la richesse mondiale de contribuer… On préfère demander toujours aux mêmes, une majorité qui s’apauvrit de plus en plus.
Nous avions déjà remarqué la régression des fonctionnements démocratiques, par la perte organisée des pouvoirs dévolus aux acteurs sociaux (syndicats, petits partis non affidés)? Nous avions déja remarqué la volonté délibérée de mininiser l’impact des mouvements sociaux. Cela aboutissant ainsi à la perte progressive du dynamisme de notre vie démocratique.
Nous avons déjà remarqué la volonté de remplacer le vote traditionnel par des machines de vote, falsifiables à souhait, ainsi la démocratie française serait définitivement enterrée.
Mais qui donne ce pouvoir à ces sociétés ? Qui décide que ces sociétés privées sont censées dicter leurs lois à nos états ? Dirige-t-on encore, nous citoyens, nos états ? Sommes-nous encore en démocratie ?
Je n’ai à l’occasion d’aucun vote, mandaté la société Moody’s de dicter à mon président la conduite à prendre dans ses politiques publiques. Il s’agit bien de coup d’état financier sur les décisions qui ne relèvent pas et qui ne devraient pas relever de leur attributions. En bref elles n’ont aucun droit ni international, ni national à imposer à qui que ce soit l’attitude à tenir quant aux politiques économiques de nos nations.
C’est bien là que le bât blesse, jusqu’où va-t-on accepter ces entorses à nos droits fondamentaux ? Jusqu’où va-t-on accepter la dégradation de notre qualité de vie, de nos salaires, de notre pouvoir d’achat ?
Et maintenant de notre souveraineté ?
Il est temps que les peuples du monde se manifestent pour retirer à ces puissances d’argent leur pouvoir, pouvoir qu’on aurait jamais dû leur laisser, ni même pas entrevoir, car ils n’ont jamais obtenu de mandat public pour l’exercer sur nos états.
Il est temps que nos élus coupent le cordon de ces virus dans notre matrice mondiale, organisations en tout genre, transnationales notamment, qui croient échapper aux lois sociales et politiques, en se positionnant au-dessus des pouvoirs nationaux. en tout cas qui tentent de le faire.
Il est temps que nous partions à la reconquête de notre souveraineté en danger. Et si cela s’avère nécessaire, les peuples se manifesteront de plus en plus haut et de plus en plus fort pour faire entendre raison à ceux qui ont eu l’imprudence et l’impudence de penser que les peuples se laisseront spolier ainsi de leurs acquis politiques et de leur liberté.
En France les membres du G 20 se retrouvent aujourd’hui à Nice. L’heure est sans doute nous l’espérons à la réflexion. Et non pas, nous le craignons, au renouvellement de leur soumission à la lithurgie ultralibérale.
Nous espérons qu’ils se souviendront qu’à Madrid, qu’à Lisbonne, qu’à Rome, qu’à Athènes, qu’à New-York, qu’à Paris- des insurgés se sont manifestés. Non, ce n’est pas une minorité comme les médias autorisés ont bien voulu laisser croire, mais bien les manifestations de l’opinion publique qui hurle de plus en plus sa colère ; L’expression d’un « assez » général poussé dans nos états.
Assez d’inégalités, Assez des pouvoirs financiers qui spolient notre souveraineté
Assez des excès de l’ultralibéralisme.
Assez de leur arrogance.