Voilà un nouveau cas qui vient enrichir notre dossier « Pourquoi les publicitaires ne kiffent pas les #cafres à l’île de La #Réunion ? » et qui confirme qu’il est temps de remplacer le point ? par le point ! C’est donc au tour de #Citalis de déposer sa contribution dans l’urne du #racisme banal et cautionné. Sur cette affiche qui appelle au civisme , on peut lire « Ici, lé propre ko’ out Kaz » autrement dit « laisser le bus propre comme vous le faites chez vous, c’est respectez les autres ».
Jusque-là pas de problème dans le texte. Le hic prend vie quand on s’intéresse à l’image qui illustre le message.
On voit un être qui aime la musique…( écouteurs sur les oreilles) sa dimension capillaire nous donne une petite indication sur sa race…indication qui se renforce avec force quand on note la présence d’un peigne afro spécifique dédié sans nul doute aux cheveux crépus. Un escargot, symbole de la lenteur, de la nonchalance se déplace en stéréotype blasé sur cette chevelure aussi stable que la route des tamarins. Et là…le soucieux d’imagerie rit jaune.
C’est bien cela. Le #cafre est le cœur de cible…et les « autres » sont blancs comme Piton des neiges. Caf …cafre…noir …la sombre couleur qui nuit…sans lune.
Dans le pilon du #métissage qu’est l’île de La Réunion …pour la énième fois une des composantes de cette population est stigmatisée. Et cette communication passe tranquille comme un rougail saucisse dans l’estomac d’un affamé. Pathétique. Euh…#Pardon. Raciste.