Bernard Hayot…peut-on parler du dossier « Les Sucreries Réunies de la Martinique » ? C’est une bonne question.
En 1995, Jean-Marc Remer le fondateur de Bondamanjak, m’invite à le suivre. Un peu mystérieux , il me confie : « Tu vas découvrir un dossier chaud…très chaud ». 30 mn de route plus tard, on se retrouve dans une maison à l’éclairage discret. Il fait nuit. Le propriétaire mieux qu’un chien qui aboie en créole, nous invite à entrer. On grimpe un escalier en bois et on pénètre dans un salon en long. Un gros dossier trône sur une grande table. On dit bonsoir à une femme peu causante qui se veut tellement discrète qu’elle fait partie d’un ensemble immobile. JMR prend le document en main et il me le passe. « Et surtout ne lis pas en diagonale. Ils parlent. Je lis. Mon sang se glace. Bon sang .
29 ans plus tard, le jeudi 26 septembre 2024, lors de la troisième réunion de négociation contre la vie chère dans l’île chère à Émia Eriasec, je regarde, et j’entends Stéphane Hayot, la voix moite qui parle les débuts de son père. J’ai presque les larmes aux yeux, pourtant je ne suis pas un crocodile lamentinois qui se lamente lentement. Rime en ment.
Aussi, j’ai quelques questions concernant les dessous de l’affaire « Les Sucreries Réunies de la Martinique ».
Bernard Hayot…peut-on parler du stock de rhum vieux trouvé dans l’usine du Lareinty. Un trésor évalué à l’époque (Années 70) à 2 000 000 F ?
Bernard Hayot…peut-on parler de la scélérate mise à l’écart de Marcel Hayot le père de Marcelino ?
Bernard Hayot…peut-on parler de ce coffre fort qui a dû être fracturé et qui contenait 3 000 000 F ?
Voilà trois petites questions qui peuvent démanteler le mythe de la réussite légendaire de BH grand officier de l’ordre national de la Légion d’honneur.
À suivre
gilles dégras