C’est pas cool. L’Insee aurait pu mentir. Mieux… ne pas dire la vérité comme l’Imsepp. C’est presque un scandale. A 6 mois de l’important rendez-vous électoral de décembre 2015, l’institut fait un inquiétant bilan économique pour les deux îles. Sergio et Victorin n’avaient pas besoin de ça. Frère. Tjip. C’est pas cool. Petit avertissement à vous amis(es) lecteurs et lectrices. Il y a deux liens dans cet article…si vous êtes sensibles ou cardiaques…je vous en prie ne cliquez pas car vous passerez une mauvaise journée. Je vous en prie…prions. Juste une pensée émue à Karine…car concernant le tourisme …l’Insee ne partage pas sa vision fumiste de la situation. Oups.
Bilan économique 2014 de #Guadeloupe
En 2014, l’économie guadeloupéenne reste atone. L’attentisme des ménages maintient la consommation à un niveau relativement faible, tandis que l’absence de visibilité des entreprises a pour conséquence la poursuite des pertes d’emplois notamment dans la construction. Les échanges extérieurs sont en repli. En particulier, les importations de biens d’équipement et intermédiaires diminuent. Toutefois, les entreprises ont poursuivi leur investissement. Si l’activité touristique se maintient avec deux millions de passagers à l’aéroport Pôle Caraïbes, l’activité hôtelière marque le pas.
EMPLOI
Fin 2014, toutes catégories confondues, 69 320 demandeurs d’emploi sont inscrits à Pôle emploi, soit 3,0 % de plus sur un an. Cette progression est supérieure à celle de la #Martinique (+ 0,5 %) et tend à se rapprocher de celle de la Guyane (+ 4,3 %). Néanmoins, elle est près de deux fois moins élevée que celle de l’hexagone (5,6 %). Les femmes sont toujours surreprésentées (56,2 %), même si leur part a sensiblement reculé depuis le début de la crise (59,4 % en 2008).
Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée (un an ou plus) augmente de 5,3 % et représente 57,3 % des demandes d’emploi en catégories ABC. Le « renouvellement des générations » de demandeurs inscrits induit une progression continue du niveau de formation des demandeurs. La part des demandeurs d’emploi de niveau baccalauréat et au-delà, a ainsi progressé de sept points depuis 2004 et atteint 31,2 % en 2014.
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=26&ref_id=23031
Bilan économique 2014 de #Martinique
EMPLOI
Le nombre de demandeurs d’emploi stagne
En Martinique, au 31 décembre 2014, Pôle emploi enregistrait 53 036 demandeurs d’emploi (données corrigées des variations saisonnières) de catégorie A, B, C, c’est à dire tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi. Cette évolution de 0,2 % sur un an, est la plus faible des DFA : 2,4 % de hausse en Guadeloupe, et 5,4 % en Guyane, et 6,3 % en France métropolitaine. Les hommes contribuent à cette progression à hauteur de + 0,6 % quand la demande chez les femmes fléchit très légèrement (– 0,1 %).
TOURISME
Baisse importante de la fréquentation hôtelière. Plus bas niveau de fréquentation depuis 2009.
En 2014, la fréquentation des hôtels atteint son niveau le plus faible depuis la crise économique et sociale de 2009. Le nombre des arrivées a baissé de 10 % et les nuitées de 9 %. Le recul des nuitées concerne uniquement les hôtels non classés. Ces derniers enregistrent un repli de la fréquentation de 41 % au profit essentiellement des hôtels classés 1 et 2 étoiles dont la fréquentation a presque doublé, et dans une moindre mesure des hôtels de classe supérieure : + 14 % pour les hôtels 3 étoiles et 4 % pour les hôtels 4 et 5 étoiles.
La désaffection pour le tourisme hôtelier de la région tient au caractère fortement affinitaire du tourisme en Martinique.
Cette tendance n’est pas propre au département puisque le constat est identique en Guadeloupe et à La Réunion. Les étrangers représentent 23 % des nuitées totales, un taux bien inférieur à celui observé en #France métropolitaine (37 %). Depuis 2007, les touristes sont de plus en plus nombreux à opter pour un gîte ou une location.
http://www.insee.fr/fr/regions/martinique/default.asp?page=actualites/actualites.htm