Depuis le Brexit, les supporters de l’Europe jouent la « stratégie de la discothèque » : ils annoncent que toute sortie sera définitive. Pour dissuader toute autre sortie !
Avec une certaine joie ils cherchent à punir les Anglais qui ont choisi de quitter la fête, cassant l’ambiance. En résumé ce « brexit » c’est la fin du monde pour les Rosbeefs : « la Livre au plus bas », « les bourses dévissent », « un avenir incertain pour les Anglais expatriés » etc etc…
Notons la machine idéologique en marche dans les médias français. Les invités sont anti-Brexit, les reportages sont catastrophistes… mais aucune remise en question de l’Europe telle qu’elle est montée.
Le Brexit n’est sans doute pas un rejet de l’Europe, mais plutôt une remise en question de son organisation actuelle. Personne ne peut vous expliquer *clairement* ce qui se passe à Bruxelles, personne ne parvient à donner de l’intérêt à cette administration intrusive.
Concernant les Anglais dans la réalité les choses seront différentes. L’Angleterre reste un partenaire économique important pour tout ce petit monde. Donc la monnaie, la Livre, n’est descendue « qu’à » son niveau de 2014, ce qui n’est pas la mort. L’Angleterre n’a jamais suivi les règles de Schengen (il nous fallait un passeport pour aller à Londres), donc rien de nouveau par là. Les expats vont réduire la voilure dans leurs investissements de colons dans la province française. Bref, des vaguelettes. Pas un tsunami.
Mais sinon, le vrai message ne semble pas avoir été entendu par les technocrates.
Jusqu’au prochain référendum.
En France ?