Par Marie-Line Mouriesse.
« Atmosphère, atmosphère…est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? « . Ce matin, encore une journée de brume de sable en #Martinique. La visibilité est très réduite. Qui s’en inquiète ?
C’est pourtant un problème de santé publique.
Allergies, fatigue, asthme. Quel impact sur la santé de l’ensemble des martiniquais ? Quel impact sur la santé quand on est constamment sous antihistaminiques ?
Par ailleurs quel impact sur le moral, quand on doit constamment subir un ciel gris ?
Les industriels polluent et portent atteinte à notre santé, au moral des personnes. Maintenant on compte aux Antilles sur les doigts d’une main le nombre de jours de « vrai ciel bleu » dans le mois. Quel impact sur le tourisme ?
La tendance actuelle dans le monde est à l’abandon des politiques publiques et à laisser les industriels polluer en tout impunité, quitte à payer des « droits à polluer ». Or la logique n’est plus une logique régionale, ni nationale, en matière de pollution de l’air mais une logique internationale.
Ce droit à disposer d’un air pur est un droit qui devrait être inaliénable. Celui de pouvoir respirer, celui de pouvoir jouir d’un beau ciel bleu quand il fait beau.
Ces minorités qui ne cherchent que leur profit particulier ont contribué, ces vingt dernières années, à un recul social et environnemental.
Il est temps que les peuples se ressaisissent afin qu’ils constituent une force, une puissance capable de défendre leurs intérêts face à une autre puissance qui impose sa loi.
Il est temps que les peuples s’engagent pour la défense de droits fondamentaux : être en bonne santé, respirer un air pur, profiter d’une nature propre.
Comment se fait-il que je doive écrire cela en 2017 ???
Ici aux Antilles ce droit a été bafoué ces dernières années. Il serait temps d’exiger des comptes, exiger des études sérieuses en la matière.
Marie-Line Mouriesse