Comme pour les précédentes réformes agricoles menées par Bruxelles, il s'agit de couper le lien entre le niveau des subventions et celui de la production, et notamment d'abandonner les aides compensatoires liées aux prix du marché de la banane.
Cette réforme devrait permettre, selon la Commission européenne, d'assurer un niveau de vie plus constant aux producteurs. L'exécutif européen veut également stabiliser les dépenses du budget communautaire et mettre en oeuvre un système plus conforme à ses engagements dans les négociations commerciales internationales.
Les dépenses communautaires pour la banane ont représenté environ 240 millions d'euros en 2005, dont la moitié pour la France. Les îles de la Martinique et de la Guadeloupe (France), les Canaries (Espagne), ainsi que Madère et les Açores (Portugal) produisent l'essentiel des bananes de l'UE, mais cette production ne couvre que 16% des besoins.
Cette réforme devrait permettre, selon la Commission européenne, d'assurer un niveau de vie plus constant aux producteurs. L'exécutif européen veut également stabiliser les dépenses du budget communautaire et mettre en oeuvre un système plus conforme à ses engagements dans les négociations commerciales internationales.
Les dépenses communautaires pour la banane ont représenté environ 240 millions d'euros en 2005, dont la moitié pour la France. Les îles de la Martinique et de la Guadeloupe (France), les Canaries (Espagne), ainsi que Madère et les Açores (Portugal) produisent l'essentiel des bananes de l'UE, mais cette production ne couvre que 16% des besoins.
Bruxelles souhaiterait appliquer la réforme dès 2007. Mais le nouveau mécanisme proposé devra encore faire l'objet de plusieurs mois de négociations entre les 25 avant d'être mis en oeuvre.