Toujours dans le domaine de la formation, le sénateur GILLOT a également alerté la ministre sur la disparition programmée de l’Institut de formation aux carrières administratives, sanitaires et sociales (l’IFCASS de Dieppe qui voit ses crédits amputés de 1,6M€) qui a préparé des générations entières d’ultramarins aux emplois du paramédical et du social.
Il s’est également insurgé contre la suppression de l’abattement de 30% sur le bénéfice des entreprises imposables qui mettrait en péril la capacité des PME d’outremer à mobiliser le crédit à l’investissement, et a obtenu avec ses collègues ultramarins la non application de cette disposition aux entreprises implantées dans les zones franches d’activité.
Dans le même ordre d’idées, Jacques GILLOT s’est opposé à la baisse de 10% des avantages liés à la défiscalisation dans le domaine du logement qui porterait un coup d’arrêt sévère à la construction de logements locatifs neufs, en dépit de l’immensité des besoins des foyers ultramarins et alors même que le BTP connaît de graves difficultés.
Il a en outre proposé la création d’une nouvelle recette fiscale au profit des communes concernées par l’implantation d’unités géothermiques à l’instar de la commune de Bouillante.
S’agissant de l’offre publique de soins en Guadeloupe, Jacques GILLOT a plaidé pour une préservation des moyens de l’hôpital de Marie-Galante.
Enfin, le Sénateur GILLOT a sollicité le gel de la réforme du système d’attribution des licences de vente de tabac qui doit selon lui continuer d’être administré par l’Etat en tenant davantage compte de la réalité économique du marché unique antillais.
C’est en ce sens que Jacques GILLOT, en l’état actuel des débats, a indiqué qu’il ne voterait pas les crédits inscrits à ce budget.