Pour contrôler le comportement d’une population vulnérable et formater son bulbe rachidien, il suffit de maîtriser son imagerie.
Ça fait des lustres qu’on tente d’éclairer vos lanternes ternes. En vain.
Les publicitaires et leurs commanditaires ont compris cela. voilà une campagne 4×3 de la marque #Celio pour la fête des pères. Ça se passe en #Martinique.
A gauche, le papa blanc est parfait. C’est le père idéal. Il a son fils blanc sur les épaules. Il pourrait même s’appeler Paul,Pieere ou Jacques. Il rassure. Il est rassurant. Ce qui devrait faire plaisir au meilleur consultant de l’île…Guillaume de Reynal.
A droite, il y a un nègre. Un noir. Un black. On sent tout de suite qu’il a subi l’influence de #Colbert le père du #CodeNoir qui a une statue devant l’Assemblée Nationale en #FRANCE le pays des droits de l’homme qui a déclaré l’esclavage crime contre l’humanité.
Ce nègre c’est ce qu’on appelle communément un « antillais » alors qu’un béké est également un antillais. Puisque ce mot est un signifiant géographique.
Donc ce nègre est seul. Non. Il a peluche. Un ourson blanc. Il n’a pas d’enfant. Peut-être qu’il en a trop et qu’il ne les connaît même pas.
C’est immanquablement un romantique qui ne va qu’au coeur. Un zòfi. On sent qu’il est un féru de zumba. Au fait ils auraient pu choisir un singe comme peluche histoire se respecter les codes couleur. Mais bon. Comme quoi le kumquat.