Les résultats ne devraient pas tarder…
Peut être même qu'à l'heure où ce billet sera en ligne, les résultats seront connus: Prêtez l'oreille aux nombreux commentaires, je suis sûr qu'ils vaudront leur paquet de cacahuètes…
Tout à fait autre chose: Le festival, avec son délicat parfum de nostalgie, ses redites si sympathiques et son public inaltérable et fidèle, prend fin ce soir avec Kassav au stade de Dillon; le festival nous a proposé du réchauffé, du bon, du très bon avec, pour moi qui n'ai pas pu tout voir (je rappelle que seul le défunt Pierre Lucette avait le don d'ubiquité), une mention spéciale pour le concert d'ouverture, la gestuelle en progrès de "Kô an manniman", le cénacle avec Mme Taubira, éblouissante, pugnace, charmeuse et si tellement lucide sur elle même et sur nous mêmes…Spécial request pour la séquence théâtre qui me rappelle les bonnes soirées des premiers festivals, même si je n'ai vu que la superbe "Etrangère" d'un écrivain congolais aussi à l'aise en terre imaginaire guyanaise qu'un touloulou dans une soirée de carnaval, et une version dont j'aurais aimé qu'elle soit plus "à bras le corps", du très long mais très beau texte de James Baldwin, "le coin des amen", à jouer dans toutes les bonnes églises de la place. Mais je le redis, je n'ai pas pu tout voir, et vous?
Yves Jégo est un ministre (en fait, il est secrétaire d'Etat avec rang de…mais secrétaire d'Etat) qui s'inscrit, dans la tradition que nous commençons à reconnaître des gens de pouvoir décomplexés, comme la droite l'a été pendant si (trop) longtemps et comme la gauche a cherché à l'être, avec un vague fond de culpabilité au début et le cynisme qui vient naturellement avec le véhicule de fonction et la fréquentation de cercles d'initiés, des happy few et des after hours en cascade…Yves Jégo s'est fait prendre au jeu de la démocratie Outre Mer avec une journaliste suffisamment tenace pour prétendre avoir des réponses à ses questions et une vidéo qui en dit long sur le rapport que cette administration politique nouveau genre, aimerait avoir avec la presse en général ( vidéo déjà, semble t'il, sur You tube, le site qui échappe aux gros yeux de Big Sister Edvige voulue par MAM)
Fin du suspense: le Congrès a voté en faveur de Notre Président à une voix de majorité, rappelant le vote de la République, à une voix de majorité elle aussi, c'était en 1875
La Réforme arrive, la Réforme est là: Maré ren'w!
Milé a kryé: hi han! Yo… Marius Gottin
