Ce jeudi 30 novembre 2006, 11H sur le campus de Schoelcher en Martinique des coups de feu se font entendre…des plombs atterrissent dans une salle d'un préfabriqué où 15 étudiants suivent un cours de communication du CNAM. Dehors, du côté du grand amphi, des étudiants et des non étudiants échangent du tout et du rien…c'est de là que sont partis les coups de feu. Dans la salle, c'est l'affolement, on s'éloigne des fenêtres, l'enseignante va chercher du secours on gère la crise…un étudiant prend son courage à deux mains et s'adresse à ceux qui ont commis la chose. L'excuse fait dans l'inouï : "On ne savait pas qu'il y avait du monde dans la salle". Et les fautfs s'évanouissent dans la nature quand les représentants du campus arrivent sur les lieux. Les impacts sont visibles sont visibles sur les persiennes, on retrouve des plombs sur le sol…On a échappé au pire. Dans l'université…l'information ne circule pas…le secrétaire général du CNAM est informé, le président de l'université qui est alors en Guyane aussi, le vice président n'ignore pas les faits…mais tout le monde souhaite que ça reste en tre nous. Le secrétaire général du CNAM conscient de son rôle dans la vie de la cité, porte plainte auprès du procureur de la République et à la gendarmerie de Schoelcher. La sécurité sur le campus est au coeur de la gestion de cet incident. Croisons les doigts même si on ne peut nier qu'aujourd'hui c'est aussi efficace qu'un coup de baguette magique. A suivre.
