La question qui se pose est de savoir si un Conseiller régional MIM ou un Conseiller Général RDM aurait bénéficié de cette même indulgence…
2) Madame Yvette GALOT ne peut pas se prévaloir d’une quelconque victoire.
L’alliance Ensemble pour une Martinique Nouvelle croit, avec cette affaire, rebondir et gagner le troisième tour des élections législatives ?
En effet, cette alliance voudrait faire croire qu’elle a gagné le procès l’opposant à Monsieur Louis-Félix DUVILLE alors que le Conseil d’Etat a reconnu qu’elle se trouvait en situation d’inéligibilité mais considère qu’au moment où le Préfet a statué « la situation d’inéligibilité de Mme B en raison de son engagement dans un poste au sein du cabinet du président du conseil général avait disparu » du fait de sa démission de son poste.
Par conséquent, la situation d’inéligibilité est reconnue par le Conseil d’Etat ce qui signifie que si le Préfet de la Martinique avait statué immédiatement et sans délai comme il aurait dû le faire, Madame Yvette GALOT était « démissionnable ».
Elle n’a réussi à sauver son mandat de Conseillère régionale que grâce à la bienveillance du Préfet.
En réalité, Monsieur Louis-Félix DUVILLE et le MIM avaient raison en droit quant à l’inéligibilité de Madame Yvette GALOT.
Mieux, alors que dans son mémoire en défense, Madame Yvette GALOT sollicite la condamnation de Monsieur Louis-Félix DUVILLE, à lui payer la somme de 2.000 euros au titre de ses frais irrépétibles (c’est-à-dire ses frais d’avocat), le Conseil d’Etat a décidé en son article 2 : « Les conclusions de Mme GALOT présentées au titre des dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative sont rejetées. ».
3) Le MIM n’a pas empêché à Madame Yvette GALOT de se présenter aux élections législatives des 9 et 16 Juin 2012 dans la circonscription Sud de la Martinique.
L’alliance Ensemble pour une Martinique Nouvelle veut faire croire que le MIM aurait empêché à Madame Yvette GALOT de se présenter aux élections législatives dans le Sud.
En réalité, c’est suite à un article publié dans le quotidien local sous la signature d’un journaliste de ce quotidien faisant état d’une éventuelle inéligibilité d’Yvette GALOT (et d’ailleurs également d’un autre candidat) que les instances politiques du PPM et de l’alliance Ensemble pour une Martinique Nouvelle se sont réunies et ont décidé de leur propre chef de « réquisitionner » le Maire des TROIS-ILETS Arnaud RENE-CORAIL.
Madame Yvette GALOT aurait pu se présenter dans la circonscription du Sud si elle l’avait souhaité.
D’ailleurs, l’autre candidat qui était également cité dans l’article du quotidien local a néanmoins maintenu sa candidature en démontrant qu’il n’était pas inéligible.
En réalité, Madame Yvette GALOT savait pertinemment que ses précédentes fonctions au cabinet de la présidence du Conseil Général de Martinique pour brèves qu’elles aient été la rendaient inéligible au mandat de député.
EN CONCLUSION,
Madame Yvette GALOT qui est en quête éperdue de reconnaissance voudrait se victimiser et faire croire qu’elle a été victime d’une cabale politique afin de l’éliminer du paysage politique, croyant ainsi par ce biais rehausser sa valeur.
En réalité, il n’en est rien.
Il n’y a aucune animosité du MIM et de ses sympathisants envers Madame Yvette GALOT.
C’est l’appétit démesuré de Madame Yvette GALOT qui a conduit à cette situation.
Madame Yvette GALOT, Conseillère régionale de Martinique, a accepté d’être Présidente de la Commission Culture au Conseil régional de Martinique et également, à compter du 1er Octobre 2011, d’être membre du Cabinet de la Présidente du Conseil Général de Martinique en charge de la culture.
La loi a prévu que ces deux missions ne peuvent se cumuler, afin notamment qu’une même personne ne détienne pas tous les leviers de décision dans un même domaine.
En ce sens, l’action de Louis-Félix DUVILLE et par extension du MIM a été salutaire pour la démocratie.
Par son action, le MIM a permis de faire cesser une illégalité.
Et si Madame Yvette GALOT a démissionné de ses fonctions, c’est bien parce qu’elle a elle-même reconnu cette illégalité.
Le MIM sera toujours l’ardent défenseur des intérêts du peuple martiniquais et de la Martinique et vigilant quant au respect des règles démocratiques dans notre pays.
Sandrine SAINT-AIME
Conseillère régionale
Secrétaire Nationale du MIM en charge des questions juridiques