"Comme l'indique l'Association des régions de France, cette décision annoncée sans la moindre concertation avec les grandes associations d'élus locaux +concrétise l'abandon unilatéral par l'Etat du pacte de croissance et de stabilité qui le liait aux collectivités locales depuis de nombreuses années+", affirme M. Lurel.
"En outre-mer, où les collectivités locales souffrent de ressources financières à la fois inférieures et incertaines par rapport à leurs homologues hexagonales, avec des bases fiscales qui plus est beaucoup plus faibles, une telle décision met en péril la nécessaire remise à niveau des économies ultramarines", ajoute-t-il.
M. Lurel demande au secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Christian Estrosi, "de préciser rapidement aux exécutifs locaux les orientations du gouvernement en matière de financement des collectivités locales ultramarines, et en particulier de financement des zones franches globales que le président de la République a promises dans plusieurs territoires".