L’examen du budget de la CTM adopté il y a quelques semaines a été l’occasion de bien des découvertes… et des surprises. Outre les grasses rémunérations de certains contractuels (nous y reviendrons et en écrivant ça BMJ déclenche quelques ladjidjit sévères), le document budgétaire révèle que le Conseil Régional payait pas moins de trois chargés de missions pour des relations internationales.
Oui ? Qu’est-ce qui choque, vous dites-vous.
1 chargé de mission coopération internationale – Brésil (indice 701 – forfait)
1 chargé de mission coopération internationale – OECS (indice 701 – forfait)
1 chargé de mission coopération – Haïti (indice 542)
Ce qui choque ? Et ben, ce sont les secteurs que ces chargés de mission couvraient, parce que, non seulement les relations internationales n’étaient pas une compétence régionale à proprement parler, mais, à vrai dire, est-ce que quelqu’un a vu des activités particulières et des volumes d’échanges tellement importants avec ces pays qui justifieraient de payer, et bien, chaque mois pendant des années 3 chargés de missions ?
Il y a bien sûr eu l’embrouille de l’or brésilien qui devait être transformé en Martinique et à laquelle le Préfet a mis un holà, les épisodes fameux de Président of Martinique à Belem et Harlem, puis tout le battage autour des relations avec les instances de la région caraïbe qui nous avait concédé une petite place au bout du banc, mais quand même !
Sans compter les chargés de mission (tout court) et surtout le chargé de mission développement économique transfrontalier…. transfrontalier ? La Martinique a des frontières avec qui ?
Mais bon, c’était la douce époque (pour certains) de la « Gouvernance »….
(la CTM n’a pour le moment pas encore son propre organigramme. Il s’agit donc de ce qui existait au temps de la ….. Gouvernance et qui a été repris dans le document budgétaire 2016)