Pendant que le #Crefom se gratte les couilles…
Rares sont les racistes assez bêtes pour commettre un acte #raciste tout en disant : « je suis raciste ». C’est pourtant ce qu’on fait les supporters de #Chelsea qui ont écarté #Souleymane S. dans le métro en chantant à tue-tête « nous sommes racistes ». Ce faisant, ils ont facilité le travail de ceux qui entendent les poursuivre, et c’est le cas du #CRAN, qui a décidé de porter plainte contre eux.
Mais le comportement de la RATP pose également problème. Les agents présents ne sont pas intervenus pour empêcher la commission des faits. A ce jour, la direction est restée silencieuse, et Pierre Mongin, le PDG, n’est toujours pas intervenu. Or, s’agissant d’un établissement public, assurant une mission de service public, les agents de RATP ont le devoir de signaler tout problème, a fortiori tout délit porté à leur connaissance. Et l’entreprise aurait dû elle aussi faire en sorte que les droits du passager soient respectés et, le cas échéant, elle aurait dû porter plainte.
Les propos de Souleymane sont très clairs : « Au bout d’un moment, des agents de la RATP sont intervenus. Mais seulement pour s’assurer qu’il n’y avait pas de bagarre. Leur objectif, c’était que le trafic reprenne sur la ligne. Aucun usager n’a pris ma défense ».
« Souleymane a été bousculé et discriminé dans l’indifférence générale, a indiqué Louis-Georges #Tin. Les supporters qui voulaient organiser l’apartheid dans les transports ont pu continuer leur voyage sans être le moins du monde incommodés par la sécurité de la RATP, pourtant présente. De ce fait, l’entreprise publique a elle aussi commis une faute en s’abstenant de toute intervention. Il convient de demander des explications à son PDG, qui aura à en répondre devant le tribunal », a conclu le président du CRAN.