- Anthologie d’un scandale
- La terre martiniquaise et les femmes et les hommes ont été empoisonnés. C’est un crime !
- Les éléments constitutifs de ce crime sont :
- – Le caractère nuisible de la substance administrée.
- – La connaissance que le prévenu avait de son caractère : l’intention criminelle réside chez l’agent, dans la connaissance ou la conscience d’un acte illicite.
- Le lien de causalité ayant existé entre le fait poursuivi et la maladie ou l’incapacité de travail subit par la personne à laquelle cette substance a été administrée.
- Tout a été fait pour que l’empoisonnement se déroule dans le silence et la désinformation la plus totale.
- Ce scandale d’état, scandale sanitaire et humanitaire est la plus grande humiliation infligée à la Martinique par la France, ses représentants et par des prédateurs békés depuis la colonisation.
- Qui sont les auteurs de ce drame ?
- Bondamanjak vous livre ici un portrait de tous ceux qui ont participé de loin ou de près à la commission de ce crime.
Les auteurs. Les diaboliques. Ils sont deux. Deux frères. Les frères Hayot : Bernard et Yves.
Yves, de sinistre mémoire nous a quitté en 2017 sans jamais avoir exprimé le moindre remords ni le moindre regret.
L’autre rejette la faute sur son grand frère qui ne peut plus se défendre : « ce n’est pas moi c’est mon frère ».
YVES HAYOT: le suprématiste
Reconnaissable à 100 lieues, l’homme portait beau, toujours habillé de blanc, chapeau colonial sur la tête, le verbe haut, l’injure au bout des lèvres, le racisme dans le sang, diaboliquement sympathique aux premiers abords mais ouvertement racialiste.
Au moins avec lui on savait où on allait dans la honte et l’humiliation, c’est-à-dire la soumission. Amateur de bonnes chairs et de chairs fraîches, il résidait dans la somptueuse demeure balnéaire des héritiers Clément et recevait chaque dimanche la fine fleur de la colonie.
Digne représentant du suprématisme blanc, aucun nègre ne trouvait grâce à ses yeux .
Père d’un rejeton tardif, José, qui lui a fait vivre l’horreur en mettant au monde un petit chabin qu’il n’a jamais voulu rencontrer.
Mort dans d’atroces souffrances, comme une punition de Dieu, il fut le principal artisan de cet empoisonnement et pour quelques millions de plus n’hésita pas à planifier et organiser l’importation et plus tard la production de ce poison mortel.
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ERIC DE LUCY : le béké fondamental
Fils spirituel d’Yves Hayot. C’est à lui que BH doit la grande réussite de son Groupe. Remarquable cerveau, masqué par un air de benêt, cultivant une façon d’être du genre Fernandel ou Bourvil, il pouvait facilement tromper son monde et passer pour le paysan sympa dénué de tout mauvais fond.
L’acte fondateur de sa vie fut le suicide de son père alors qu’il n’avait pas 20 ans, qu’il n’avait pas fait d’études, qu’il n’avait pas d’argent. Yves Hayot le prit sous son aile et lui inculqua les bases carrées du commerce triangulaire et développa chez lui cet esprit de prédateur qui fit merveille aux côtés de BH. Il devint son second et son irremplaçable chef d’orchestre.
A tu et à toi avec tout les Ministres de la République recevant royalement dans sa prestigieuse propriété de l’Anse Azérot, le béké fondamental qu’il est savait donner le change et pouvait passer pour le plus gentil, le plus tolérant alors qu’en réalité, en fin de compte, il s’est révélé être le plus impitoyable de cette caste de profiteurs.
En 2009, il eut un choc. BH lui en voulait. Il considérait que son fidèle second était responsable du tragique documentaire commis sur Canal + : Les Maîtres de la Martinique
Gentiment BH lui demanda de céder sa place à son fils aîné Stéphane pour s’occuper gentiment sans protester de la banane antillaise. Mission qu’il accomplit brillamment.
Aujourd’hui l’homme est blessé à mort. Une rumeur récente a couru sur sa mort imminente due à un cancer du conduit auditif et de la cloison nasale.
Réfugié en Sologne, sur les terres des Hayot ou en Corse où il a fait construire une villa hollywoodienne sur les terres de sa désormais épouse, la TRÈS célèbre, Mme Palandri.
C’est désormais l’Afrique de ses somptueuses beautés noires qui lui procurent encore un peu de plaisir mais ce continent va bientôt rentrer dans la danse car il apparaît que du chlordécone a été vendu en terre africaine depuis laMartinique. Il gère l’une des plus grosses productions de bananes d’Afrique, propriété de BH au Cameroun. L’histoire est un éternel recommencement. Les nègres fondamentaux vont bientôt demander des comptes au béké fondamental.
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BERNARD HAYOT :
Que dire???
Le béké manjé chien
Il se veut être le Roi. Il en a la démarche, altière. La posture, silencieuse. Une courtoisie à fleur de peau…blanche.
Ensuite, cet accent inimitable nasillard, trainant comme s’il était moitié belge, moitié demeuré. Un mystère puisqu’il vit entouré de blancs…
Sa devise : « le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit ». Tu parles Charles…
C’est en silence donc que le Crédit Martiniquais a été dépouillé de 585 millions d’euros. C’est en silence que tout a été organisé pour que la condamnation de trois ans fermes de l’homme de paille, dit Bretelles, soit transformé en acquittement grâce aux puissants relais de son réseau politique.
Il est aujourd’hui l’homme le plus détesté de la Martinique, toutes générations confondues, malgré des millions déversés à tout ceux qui sont corruptibles : politiques, artistes, associations, même l’église. Oh Jésus, oh Marie !
Il circule seul, sans garde du corps entre la Chine, Cuba et l’Afrique où toujours au 1er rang, dans l’avion, il mange 3 yogourts, dort 3 heures et allume son logiciel dont il est très fier qui lui donne en un clic tous les résultats nets de sa journée de prédateur dans le Monde.
Sa plus grande punition serait d’etre chassé de la Martinique mais le temps est désormais compté. Son frère est mort, son fidèle n°2 est malade et ses fils le déses…père.
Son grand projet avant de partir serait que le Président Lechimy vienne replanter un arbre à la Fondation Clément pour enrayer la malédiction de celui de Césaire qui n’a jamais voulu pousser. Malgré les efforts de tous les plus grands spécialistes, il a même soupçonné les nègres d’avoir empoisonné la terre…du courbaril
Le Grand Poète, de la haut, doit bien rire de sa dernière farce !
Pire pour lui, c’est que sa somptueuse Frégate réhabilitée en demeure royale du 18ème siècle soit invivable : l’odeur. Oh Jésus, Oh Marie !
La punition de Dieu : les sargasses
Au grand dam de Catherine sa femme, à qui il en a fait voir des vertes et des pas mûres : un enfant avec sa secrétaire, une relation torride avec la femme de son meilleur ami, un droit de cuissage pour les jolies négresses qui veulent exposer à Clément. Bref, vous l’aurez compris, la vie à ses côtés, sans se pincer le nez, est impossible.
On lui reconnaît une seule qualité ; être fidèle à ses amis, seul hic, il n’en a pas !
Son hobby, planter des palmiers royaux sur le chemin du Francois qui l’amène à son bureau afin d’épater ses invités.
Yves Jégo, ancien Ministre des DOM TOM a publié un dialogue impossible à inventer, à faire pâlir d’envie son disciple : Emmanuel de Reynal
BH : « M. le Ministre, il faut intervenir »
Le Ministre : « Mais que voulez vous de plus ? »
BH : « Il faut faire intervenir l’armée »
Le Ministre : « Mais vous n’y pensez pas, le sang va couler »
BH : « On en a vu d’autres »
Bernard, ça va finir mal et une nuit de carnaval qui ne sera pas celui des autres, les nègres, flambeaux à la main, au son du tambour te chanteront la chanson du 7ème firmament.
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JOSÉ HAYOT : L’héritier du crime
Jeune, il avait une certaine allure mais l’absortion trop massive de ruhm et de produits bizarres l’ont fait vieillir prématurément.
Jeune, il partageait son temps entre toutes les boîtes de nuit de New York, de Paris et d’ailleurs.
Il n’aimait rien tant que de s’encanailler avec tout les bad boys et juncky que la Martinique pouvait compter. Et bien entendu, toutes les servantes y passaient.
Il fut saisis de passion pour Glissant et Chamoiseau dont il revendiquait d’être le seul vrai interprète de la pensée obscurantiste. Pauvre bougre !
Il faisait rire et pleurer son père qui pressentait que la fortune accumulée finirait en fumette et buvette.
Sur le chemin, il fit la connaissance d’une vraie bourgeoise versaillaise qui sentant le filon s’installa et s’imposa pour essayer de réguler cette inextinguible soif de St-Étienne.
A la mort de son père il se trouva propulsé à la tête d’une fortune considérable. Seul héritier il refuse toujours d’endosser la responsabilité de son défunt paternel.
Sa devise : Zafè tjou mèl ki pran plon
José, ça va mal finir.
Un soir de lune sans lendemain, les nègres tant moqués, tant couillonnés, tant méprisés, au son du tambour ka, te chanteront à l’oreille le refrain : Misié Michel pa lé ba’y dé fran
Et le petit chabin que tu as enfanté et que tu as toujours refusé de reconnaître ne te sauvera pas des griffes de la honte et de la peur…
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À suivre