« Face d’ananas » aurait dit l’historien Camille Chauvet qui connaît le mieux l’écrivaillon indépendantiste en mal de prix littéraire national français, éructant de jalousie avec son fameux alter ego : bout en train.
Les deux compères lapins ont décidés de se lâcher sur le Président de la CTM et sur son avocat.
Objet de la fureur : Serge « Retraite illégale » Letchimy aurait choisi Alex Ursulet comme avocat de la Collectivité Territoriale de Martinique et écume de rage car il avait affirmé…s’agissant de la réparation du préjudice causé par le chlordécone : le combat commence.
Et il se pose en donneur de leçons politiques et écologiques et demande : ils étaient où, Letchimy et Ursulet les quinze dernières années ?
Ils étaient où ? An bonda manman’w, aurait répondu en bis repetita Camille Chauvet et moi je réponds, koté ou té yé ? En tjou Man caster???
Cette indigente attaque ne met pas seulement en lumière la pauvreté morale des belligérants mais met au grand jour d’extraordinaires incompétences de ceux qui « pour une écologie urbaine en Martinique » portaient plainte en 2010 pour mise en danger de la vie d’autrui et empoisonnement.
Pendant ces 10 dernières annees, pas une lettre d’avocat, pas une demande d’acte, rien, que de l’agitation dans un bocal sans poison rouge.
Des élucubrations bavardes, du bla-bla-bla politicards, du vent, que du vent ! Pa an tjoutjout.
Ce n’est qu’après la visio-conférence des juges parisiens raillant l’incompétence des avocats qui s’étaient constitués en 2010 que l’ecrivaillon et l’ avocaillon avec un renfort dont la hauteur des talons est inversement proportionnel à la grosseur du talent : talons, talents, quelques fois ça ne le fait pas !
Et ils se sont soumis l’un comme un petit caniche caribéen bien élevé, l’autre comme un chien créole métissé, la queue entre les jambes qui aboie, pétrifié, en réculant.
Tout cela parce que en une seule prestation Serge « Retraite illégale » Lechimy et Alex Ursulet ont réussi à provoquer la cacarelle aux juges d’instruction.
Et comme aurait dit, Alfred Marie-Jeanne, leur maître, à un avocat toqué qui s’avançait les bras tendus vers lui l’apostrophant d’un généreux : « Président, je te défends ». La réponse fusa telle une fusée empreint de courroux à Kourou dans la djol de l’avocat chapeauté :
« Mwen ka défann nou, défann mwen »
Je reprends à mon compte à ces deux farceurs :
« Man ka défann zot défann nou »
Toi, face d’ananas qui as été condamné à payer 33 000 € à M. Logossah, condamné à fermer son site paie tes dettes et boucle la. Quand à toi Bout en train va donner des leçons ailleurs et un petit conseil d’ami, reprends ton métier initial qui était plus dans ton élément : manuel.