Bondamanjak

Christophe Colomb, 2006

Le 500è anniversaire de la mort de « l’Amiral de la mer océane » est l’occasion pour les chercheurs de s’interroger sur les zones d’ombres, relatives à ses origines et sa vie, qui demeurent encore.

  

Plus que des manifestations ou des commémorations, plusieurs ouvrages parus en 2006, comme « Christophe Colomb, héraut de l’Apocalypse » de Denis Crouzet (Payot, mai 2006), ou encore « Una biografia heterodoxa » de Marino Fernàndez Urresti (EdafSA, 2006), font l’inventaire du su et de l’inconnu.

 

Le grand navigateur était d’origine modeste et fut sans doute un corsaire avant de frayer avec les Cours d’Europe. Blond aux yeux bleus, athlétique, charismatique et éloquent, il séduit les femmes. La reine Isabelle de Castille, par exemple, grâce à qui il put partir à l’aventure et tenter de toucher les Indes par le ponant (l'ouest) car il croyait à la rotondité de la terre, ce qui n'était pas très évident à l'époque.

 

Cristòbal Colòn fut aussi cruel, autoritaire voire tyrannique. Esclavagiste, il s’opposera à ce que l’on puisse baptiser des indiens adultes car il ne pouvait plus les asservir et les réduire en esclavage.  

 

Vice-Roi depuis 1491, accompagné de deux de ses frères Bartolomé et Diego, il débarque un jour d’octobre 1492 sur la plage du Carbet en Martinique après avoir foulé les plages des Bahamas et de « Hispaniola ».

 

On sait aujourd’hui grâce à la science (tests ADN) qu'une partie (1/5) de sa dépouille mortelle est enfoui sous le monastère de la Cartuja à Séville. Le reste est dans le sous-sol de la Cathédrale de Santo-Domingo à St Domingue.