Parlant du "Crime de Napoléon", l'ouvrage de M. Ribbe sur la décision de l'empereur de rétablir l'esclavage dans les colonies françaises en 1803, dans lequel il comparait notamment Napoléon à Hitler, M. Finkielkraut avait estimé qu'il s'agissait d'un "livre de haine", "inspiré (…) par une sorte de rage victimaire".
Selon M. Finkielkraut, ce livre est "une manière de dire aux Juifs qu'ils occupent indûment la place de la victime et que celle-ci revient aux descendants d'esclaves, descendants parfois d'ailleurs autoproclamés".
"J'ai toujours combattu le racisme et l'antisémitisme et je trouve les accusations infondées d'Alain Finkielkraut absolument révoltantes", a déclaré M. Ribbe lundi à l'AFP, ajoutant qu'"il n'y a en France pas plus de +normaliens noirs+ qu'il n'y a de +normaliens juifs+".
Estimant M. Finkielkraut "rongé par le racisme et la négrophobie", M. Ribbe a précisé qu'il avait demandé un droit de réponse à RCJ.
L'historien guadeloupéen, 52 ans, espère obtenir l'investiture de l'UDF pour les législatives de juin à Sarcelles, dans la 8e circonscription du Val d'Oise actuellement détenue par Dominique Strauss-Kahn.
M. Ribbe, qui n'est pas adhérent du parti centriste, est président du Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais (Collectifdom), une association qui revendique 40.000 membres et sympathisants.