Etonnant. Neuf jours après le cinglant discours d'Alfred Marie-Jeanne sur la presse martiniquaise…euh la presse en Martinique, le Club Presse de l'île n'a toujours pas réagi. Aucune déclaration de son président Herman Rose-Elie n'est venue briser ce silence qui donne raison à l'adage "Qui ne dit mot consent". Ce 29 septembre 2006 était donc un jour "historique". Le président du Conseil Régional de la Martinique et figure charismatique du courant indépendantiste envisagerait de voir la presse locale se mettre au diapason notamment en se formant. Le SNJ (Syndicat national des Journalistes) qui, dans l'hexagone, a eu vent des propos de Alfred Marie-Jeanne aurait apporté son soutien à une presse frileuse qui ne se presse pas.