Non seulement, ils sont incapables de comprendre depuis des années que « Mèsi an pil, Mèsi an chay » signifie « Merci une pile, Merci une charge », et donc il continue d’écrire « Merci une pile, Merci une charge » en créole à la fin des discours d’Alfred Marie-Jeanne, président de la Collectivité de Martinique, ce qui est ridicule, mais en plus, ils continuent de shooter sur le créole sans pitié, sans respect et ça ce n’est pas acceptable.
Que veut donc dire Nou ANSAM-CTM ?
Est-ce par incompétence ? Est-ce par mépris ? Est-ce par suffisance ?
Ne serait-ce pas parce que, en fait, malgré les grandes envolées qui portaient nos espoirs, contenues dans le programme du Gran Sanblé en 2015, ils n’en n’ont rien à faire du créole…
Apparemment, la langue du bwana, du papa blanc, de la Mère-Patrie donc, leur convient parfaitement…
Et puis d’ailleurs, où est l’Office de la Langue Créole du programme Gran Sanblé de 2015 ? Où sont tous les projets pour notre langue qu’il énonçait en grande pompe ? Où est la Direction de la Langue Créole (la structure croupion qu’ils ont inventée pour ne pas créer un Office) ?
Depuis quand « ansam » veut-il dire ensemble (ansanm) ?
Pourquoi n’ont-ils pas écrit « Nou ANSANM-CTM » ?
Pourquoi n’écrivent-ils pas « Mèsi anpil, mèsi anchay » tout simplement, qui sont deux façons de dire « Merci beaucoup » ?
Au fait, c’est qui la grande prêtresse de la Communication à la CTM ? Fifille l’ambassadrice ? Nooooooon !