Bonne question.
On avait l’impression que la souffrance du personnel de la Collectivité Territoriale de Martinique, dont les chefs syndicaux font partie, était suffisamment forte pour justifier une unité, au-delà des stratégies différentes. En tout cas, les cris de désespoir qu’il lance semblaient avoir été entendus. Du moins, de l’extérieur, on pouvait penser ça à la lecture du communiqué de presse de l’Intersyndicale.
Alors, comment comprendre le tract du jour d’un des signataires qui dénonce l’utilisation de son nom et de celui de son syndicat sans son accord pour la diffusion de ce communiqué de presse s’estimant victime d’une « diffamation honteuse et calomnieuse« .
Woy !
Sauf si les mots ont changé de sens, nous n’avons pas noté de diffamation à son encontre ou envers son syndicat dans le document publié ici même il y a quelques jours.
Et cette tentative de se démarquer de l’Intersyndicale, est trop violente pour être anodine. Menacer d’autres syndicats de les poursuivre au Tribunal administratif ! Voilà qui a jeté un immense froid sur le personnel incrédule. Cette violence, que traduit-elle ? De quoi est-elle le signe ?
A Plateau Roy, on parle de faveurs. Il se dit aussi que certaines sont prêtes à tout pour rester dans les bonnes grâces du Président.
Au fait, le Président devrait vraiment faire prendre des cours de créole écrit et parlé (et de français) au personnel de la CTM. Parce que, à la fin du tract, la partie qu’on a tenté d’écrire en créole est affligeante, ridicule et pathétique.
Serge Letchimy le président du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique doit-il DÉMISSIONNER ?