Dans une tribune récente, comme Mr Yvon « Leopold » Monthieux en produit beaucoup on pouvait lire
« Nègre je suis, nègre je resterai » a dit Césaire, comme en guise d’épilogue de son voyage sur terre. Abondamment répétée, cette phrase a été reprise dans un ouvrage dithyrambique écrit par Françoise Vergès. Mais cet acte de foi n’emporte pas la conviction de Lilyan Kesteloot qui y voit, contre l’évidence, l’expression d’un refus du métissage martiniquais. « Si physiquement, dit-elle, il [Césaire] était en effet foncé comme un congolais, ses deux sœurs et son frère Georges étaient très clairs, incontestablement mulâtres … Comme la mère de Césaire était, elle, noir charbon, j’en déduis que son père était l’élément clair du couple… »
Lylian Kestelot est présentée et encensée par Yvon Leopold Monthieux qui le proclame l’un des meilleurs spécialistes de Césaire et sûrement du métissage.