Je sais… notamment que les membres du Parti progressiste Martiniquais (PPM) ne m’aiment pas. Pire, qu’ils me détestent. Mieux, qu’ils aimeraient bien apprendre ma mort.
Récemment un des leurs, qui vend du pain de mie la semaine et fait des photos le week-end, a voulu me piéger, pour discréditer Bondamanjak. Mais faute de gouvernance, faute d’ingénierie, son plan à la con a raté. Il lui manquait une case de talent à ce beau-fils de… Bref.
Je reçois un mail de Yvette Galot, la nouvelle prêtresse de la Culture en Martinique. Elle me prie de publier une tribune (un truc mal écrit qui aurait eu besoin de l’intervention d’un nègre en littérature). Je publie. Pourtant elle traite le support qu’elle sollicite de « pseudo média mawon ».
Sans le savoir, elle venait de faire un compliment. Si Bondamanjak est un média MAWON… Je suis fier. Car Mawon = rézistans.
Mais l’ire d’Yvette n’a pas usé de collyre. Yvette Galot n’a pas maîtrisé son inconscient gangréné par son âme de française.
Elle donne alors au mot MAWON un sens qui enchanterait par exemple… Jules Ferry et autre Guéant.
Eh oui…
Bondamanjak est MAWON car il ne répond pas aux ordres de Plateau Roy. Il ne répond pas aux errances de la démocratie participative et de la gouvernance de Monopoly.
Bondamanjak est MAWON parce que LIBRE.
En violant ainsi le MOT MAWON, Yvette Galot vomi sans le savoir sur la statue de Trénelle, sur Césaire, sur Fanon, sur Lumina Sophie, sur tous ceux et celles qui ont compris le leurre de nous-mêmes.
Chère Yvette Galot, votre vision de la culture ne m’intéresse pas car elle fait injure à l’imaginaire et à l’imagerie.
Ce n’est pas parce qu’on est noir qu’on est nègre… Vous m’avez déçu Madame.
gilles dégras