Bondamanjak

COMMUNIQUE DE PRESSE DU SYNDICAT PAPAP ET DU CRPMEM GUYANE

Alors que le protocole de fin de conflit des armateurs et pêcheurs guyanais a été signé mercredi dernier (13/02/2013), alors que l’Eradication totale et pérenne a été, est et sera la revendication essentielle de la profession, le syndicat PAPAP et le CRPMEM Guyane constatent, avec beaucoup d’exaspération et d’indignation, que le PILLAGE DE LA RESSOURCE HALIEUTIQUE GUYANAISE sévit encore et toujours en toute impunité dans nos eaux.

En effet, depuis ce week-end plus de quatre tapouilles surinamaises illégales pêchent entre Sinnamary et Iracoubo empêchant les navires guyanais de travailler dans de bonnes conditions et en toute sécurité !

Il est vrai qu’une tapouille brésilienne a été arraisonnée (elle était en panne !) et « détruite » mais avant sa destruction le moteur intact, les filets coupés en trois (donc réparables), et le matériel avaient été récupérés par des « tiers personnes » et doivent être déjà, vraisemblablement, au Brésil !

Malgré la mobilisation des armateurs et pêcheurs guyanais, malgré le barrage devant le consulat du Brésil, malgré les différentes actions… rien n’a changé. Que fait l’Etat qui s’est engagé, à la signature du protocole par le préfet, à « mettre en place un plan de lutte effectif immédiat et durable (…) visant à éradiquer la pêche étrangère illégale » ?

Le syndicat PAPAP et le CRPMEM Guyane tiennent à informer la population guyanaise de la non mise en application du 1er point du protocole soit l’Eradication de la pêche illégale étrangère.

Nous rappelons que la pêche illégale étrangère cause un préjudice financier à la profession entraînant une situation de précarité, un endettement des charges sociales, fiscales et parafiscales, une fragilité économique de l’ensemble du secteur de la pêche.