Alors que Bondamanjak réclamait à cor et à cris l’arrêt des croisières dès le 2 mars entamant une série d’articles, aucun élu, aucun, n’a pris le combat et exigé, allez, demandé au Préfet nouvellement arrivé de stopper le massacre alors que Frank Robine, l’ancien Préfet de Martinique, stoppait ça sans hésiter en Corse.
Bien sûr Francis Carole, juste après le carnaval, a tenté d’alerter, mais, faut croire que c’est resté inaudible puisque dans le même temps, son patron parlait de solidarité avec les pays de la Caraïbe aux économies fragiles et basées sur le tourisme, pour avoir une position commune. Lol.
C’est comme si la Martinique avait le même niveau de responsabilité locale, de décision locale, un gouvernement. Oui, c’est comme si nous avions une autorité nationale dotée du pouvoir de prendre des décisions du même niveau que tous ces petits pays de la Caraïbe. Bon, allez, tout n’est pas perdu, en attendant le pouvoir, on a déjà « Mme la fille de » qui fait ambassadrice à l’OECS. Re lool.
En tout cas, quand Grenade puis Ste Lucie disaient aux Compagnies « vos bateaux n’accosteront pas », en Martinique, les Belles chemises et les Belles robes du commerce et de l’industrie expliquaient qu’un portique thermique était la solution. Re Re Lol
On voit le résultat : sur 850 confinés en milieu de semaine, 650 sont des croisiéristes. Pire, personne ne contrôle s’ils respectent réellement ce confinement et certains selon les propres mots du Préfet sont injoignables. Et puis pire encore, la dame de Sainte-Luce qui est morte, et bien elle a été contaminée par un croisiériste.
Alors, que faisaient les élus locaux, nos élus pendant que le virus s’installait ? Pendant que Bondamanjak alertait ? Ils préparaient les municipales. Et quelles municipales pâles.
Là, c’est pas lool.