Personne n’est dupe de cet artifice, qui procède d’une stratégie calculée et rodée de ses méthodes
d’intimidation et de pression, auxquelles nous sommes désormais habitués. Après le vote imposé
au Congrès du 18 décembre 2008, à mains levées et « à portée de calottes » ; après son refus de
communication publique des conclusions des avis des deux conseils consultatifs régionaux qui
n’étaient pas conformes à ses voeux et dont les rapporteurs ont été sommés d’observer un religieux
silence ; après les intempestives démarches auprès du Président de la République pour tenter
d’obtenir que l’organisation de la consultation référendaire se fasse selon ses désirs, à date lointaine
et que les élections régionales fussent renvoyées –autant de tentatives avortées- Monsieur
MARIE-JEANNE en désespoir de cause use d’un nouveau stratagème, le chantage à la démission
qui n’aura pas plus d’effet que les autres artifices.
Face à l’échec de janvier qu’il sent venir, il use d’une nouvelle manoeuvre qui ne peut susciter que
réprobation et condamnation légitimes. Ceux de ses partisans qui y croient encore s’interrogeront
sur ce nouveau procédé mis en oeuvre pour les contraindre à la suivre et à voter l’article 74.
Quant aux défenseurs de l’article 73, ils puiseront dans cette nouvelle manoeuvre une
détermination supplémentaire à se battre et à vaincre les 10 et 24 janvier prochains.
Enfin, le Président du Conseil général qui croyait un partenariat loyal avec son mentor du MIM, il
aura une preuve de plus qu’il a déjà tout perdu à jouer le rôle de supplétif soumis et que le
Président du MIM qui a fait de ce changement de statut et de cette consultation son « affaire
personnelle exclusive » l’a déjà réduit au rôle d’accessoire, de subordonné, de serviteur secondaire.
Qu’est-il allé chercher dans cette galère ?
Christian RAPHA
Jean MARAN
Porte-parole Membre fondateur d’Objectif 73 pour le progrès de la Martinique