Ici aux Antilles, l’annonce d’une catastrophe aérienne ne passe pas inaperçue. On a tous en mémoire les réveils difficiles et l’émotion qui ont rythmé la tragique histoire du crash de 16 aout.
Comme à chaque fois des puissants leviers d’information se mettent en place pour compliquer la recherche de la vérité. D’un côté les « paranoïaques » qui voient un complot pour masquer la vérité, et de l’autre les « officiels » qui donnent du temps au temps. Et qui laissent passer l’orage.
Orage.
Le vol 447 Rio-Paris qui a brutalement disparu des écrans GPS cette nuit repose toutefois le problème délicat des avions entièrement à commandes électriques. Ce type d’avion n’a plus de cables et autres liaisons directes entre le manche du pilote et les gouvernes. Comme dans les jeux électroniques le pilote dispose d’un joystick qui discute avec une batterie de calculateurs. Tous ces systèmes sont triplés, des générateurs de secours sont doublés, tout est fait pour éviter une panne générale.
Cette panne brutale de tous les ordinateurs est quasiment impossible. Il faudrait un puissant champ électro-magnétique capable de forcer les blindages des réseaux électriques de l’avion…